Lundi dernier, l’Intersyndicale a confirmé l’intention de reprendre le mouvement de grève contre la vie chère sur l’île aux Parfums. La dat...
Lundi dernier, l’Intersyndicale a confirmé l’intention de reprendre le mouvement de grève contre la vie chère sur l’île aux Parfums. La date de reprise de la grève est fixée au 19 décembre prochain. Certains membres actifs de ce mouvement ont d’ores et déjà annoncé qu’ils se désolidariseraient de l’action. Ainsi, le collectif des Citoyens Perdus d’Ansoir Abdou a expliqué qu’il ne prendrait pas part aux prochaines manifestations.
Le mouvement contre la vie chère va-t-il reprendre à Mayotte ? L’Intersyndicale semble décidée à relancer la grève pour protester contre la vie chère. Lundi, l’organisation regroupant les principales organisations syndicales a annoncé l’intention de reprendre les manifestations dès le 19 décembre prochain. Dimanche, réunis au magasin Carrefour de Chironqui, les nombreux militants encore mobilisés ont approuvé cette décision à une large majorité. Seul Ansoir Abdou, président du collectif des citoyens perdus a d’ores et déjà annoncé que le collectif ne prendrait pas part au mouvement.
Le protocole d’accord proposé par l’Etat et présenté par le négociateur et ancien préfet de Mayotte Denis Robin n’a toujours pas été signé par l’Intersyndicale. Cet accord prévoit des baisses de prix sur le sable, le gaz et la viande de boeuf, mais l’Intersyndicale exige des garanties sur le long terme. De plus, le déblocage de 50 millions d’euros pour la relance de l’économie mahoraise annoncé par la ministre chargée de l’Outre-Mer Marie-Luce Penchard, n’a pas convaincu les syndicats, déterminés à mobiliser la population mahoraise.
Pour rappel, le mouvement de grogne contre la vie chère débuté le 27 septembre dernier dans le 101 ème département, a fait descendre des milliers de Mahorais dans la rue. Mécontents, ils ont dénoncé les prix exorbitants pratiqués par les grands réseaux de la grande distribution. Certaines manifestations avaient dégénéré en affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, donnant lieu à des scènes de guérilla urbaine, notamment dans le secteur de Kawéni en périphérie de la capitale mahoraise. Linfo.re
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