La DIECCTE, la direction des entreprises, de la consommation, de la concurrence, du travail et de l'emploi, a fait un point sur les cons...
La DIECCTE, la direction des entreprises, de la consommation, de la concurrence, du travail et de l'emploi, a fait un point sur les conséquences du mouvement qui a secoué Mayotte pendant six semaines. Les craintes liées à la répercussion du mouvement sur l'emploi se concrétisent.
La DIECCTE, la direction des entreprises, de la consommation, de la concurrence, du travail et de l'emploi, a fait un point sur les conséquences du mouvement qui a secoué Mayotte pendant six semaines. Les craintes liées à la répercussion du mouvement sur l'emploi se concrétisent.
A ce jour, ce sont 3186 salariés qui se sont retrouvés en situation de chômage partiel dans 107 entreprises. Le bâtiment a fortement contribué à ces chiffres, les chantiers étant tout simplement suspendus pendant le conflit mais aussi les commerces et la restauration du fait de fermetures totales pendant deux à trois semaines. A ce jour, ce pourrait donc être jusqu'à 320.000 heures de travail perdues, soit l'équivalent de 40.000 journées salariés non effectuées.
Si l'activité a redémarré ces derniers jours, l'avenir reste encore incertain. D'abord, parce qu'on ne sait pas encore si un nouveau mouvement social d'ampleur va se déclencher. Ensuite, parce que de nombreux secteurs vont encore subir pour de longues périodes les conséquences de la crise. C'est le cas du tourisme que nous évoquions en début de semaine. C'est aussi vrai pour tous les services qui vont devoir gérer la réduction des frais annexes des entreprises, comme les sociétés de communication ou d'impression. Les mesures de chômage partiel pourraient alors se transformer, dans certaines d'entre elles, en mesure de licenciement économique, même si aucun chiffre significatif n'est encore disponible. Albalad
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