Le directeur de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (ONICOR), Aladine Daroumi, se dit surpris par les déclara...
Le directeur de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (ONICOR), Aladine Daroumi, se dit surpris par les déclarations selon lesquelles l’Onicor est défaillante quant à la capacité d’assurer l’importation et la commercialisation du riz, dans le pays en général et dans l’île d’Anjouan en particulier.
Un commerçant dénommé Mohamed Abdallah Halidi, alias « Mon Garçon » a affirmé depuis Anjouan qu’il y a « incompétence» et « dysfonctionnement » parlant des difficultés d’approvisionnement du riz dans l’île.
«Je suis surpris par ces fausses allégations. L’Onicor continue malgré tout à jouer son rôle, même si certains veulent sa mort. L’établissement assure comme il se doit sa mission de service public, malgré les difficultés qu’il rencontre ces dernières années», a répliqué M. Daroumi.
«C’est la conséquence des autorisations délivrées en toute illégalité à des opérateurs, pour importer du riz dans le pays. Ils sont aujourd’hui confrontés à des difficultés pour importer, ils veulent maintenant taper sur l’Onicor», a-t-il expliqué.
«Il y a des gens partout qui ont obtenu des autorisations pour l’importation du riz, alors que cette activité est le monopole de l’Onicor. Quand ça marche pour ces opérateurs, c’est le silence, mais s’il se pose des difficultés, on accuse l’Onicor de ne pas jouer son rôle, on est prêt aux assises sur la commercialisation mais qu’on accepte désormais que l’importation du riz ordinaire revient exclusivement à l’Onicor», a indiqué M. Daroumi.
A.S.Kemba