Le ministère des Relations extérieures et de la coopération regrette qu’à nouveau, l’offre de dialogue exprimée par les autorités comorie...
Le ministère des Relations extérieures et de la coopération regrette qu’à nouveau, l’offre de dialogue exprimée par les autorités comoriennes au sujet du litige opposant les deux parties, comorienne et française, sur l’île de Mayotte, essuie de façon systématique une fin de non-recevoir par la République française. En effet, persistant sur son appel sans cesse renouvelé au dialogue, nonobstant les violations répétées de la France des résolutions pertinentes des Nations unies et de toutes les organisations internationales sur la question de l’île comorienne de Mayotte, l’Union des Comores n’abandonnera jamais la revendication légitime du peuple comorien, qui est en soi un principe de droit. L’intangibilité des frontières, fondement du droit international public, a l’entière adhésion de l’Organisation des Nations unies, de l’Union africaine, de la Ligue des Etats arabes, de la Conférence islamique, du mouvement des non-alignés et de bien d’autres organisations régionales et sous régionales.
C’est ainsi que l’Union des Comores s’interroge sur la validité des nouvelles institutions intervenues à Mayotte et celles de la rupéïsation en cours, face au droit international et à la reconnaissance universelle des frontières de l’Etat comorien accédant à l’indépendance et réaffirmée depuis 36 ans, chaque fois que de besoin, par toutes les organisations internationales. La situation mouvementée qui prévaut actuellement à Mayotte, présentée comme une réaction des ses habitants face à la vie chère, traduit plutôt le malaise profond des nos compatriotes mahorais devant la non-prise en compte de leur identité culturelle et leur spécificité dans les évolutions institutionnelles engagées par la France. Face à cette réalité, et à l’heure où des grands ensembles se forment pour pouvoir faire face aux mutations internationales, l’Europe n’a aucun intérêt à contribuer au démantèlement de l’unité de la nation-archipel des Comores.
L’engagement de l’Union européenne pour une solution pacifique et négociée entre la France, l’Union des Comores et Mayotte, renforcerait son rôle dans notre région en quête de stabilité, condition essentielle pour contenir les menaces multiformes qui pèsent sur l’espace géographique et maritime indo-océanique. La cohésion du tissu social, économique, culturel et cultuel, facteur déterminant d’une vie apaisée et de rapprochement entre les habitants de la Nation-archipel des Comores, reste un impératif majeur qui doit l’emporter sur toute autre considération de conjoncture et de calcul à courte vue. Plus que jamais, le dialogue s’impose pour que nos îles retrouvent leur complémentarité sociologique et historique qui les lie de manière intrinsèque. Enfin, la France et l’Union européenne doivent savoir que la départementalisation et la rupéïsation unilatérales de Mayotte, n’effaceront pas la Comorianité de Mayotte, partie intégrante de la Nation-archipel des Comores.
Fait à Moroni, le 2 novembre 2011
C’est ainsi que l’Union des Comores s’interroge sur la validité des nouvelles institutions intervenues à Mayotte et celles de la rupéïsation en cours, face au droit international et à la reconnaissance universelle des frontières de l’Etat comorien accédant à l’indépendance et réaffirmée depuis 36 ans, chaque fois que de besoin, par toutes les organisations internationales. La situation mouvementée qui prévaut actuellement à Mayotte, présentée comme une réaction des ses habitants face à la vie chère, traduit plutôt le malaise profond des nos compatriotes mahorais devant la non-prise en compte de leur identité culturelle et leur spécificité dans les évolutions institutionnelles engagées par la France. Face à cette réalité, et à l’heure où des grands ensembles se forment pour pouvoir faire face aux mutations internationales, l’Europe n’a aucun intérêt à contribuer au démantèlement de l’unité de la nation-archipel des Comores.
L’engagement de l’Union européenne pour une solution pacifique et négociée entre la France, l’Union des Comores et Mayotte, renforcerait son rôle dans notre région en quête de stabilité, condition essentielle pour contenir les menaces multiformes qui pèsent sur l’espace géographique et maritime indo-océanique. La cohésion du tissu social, économique, culturel et cultuel, facteur déterminant d’une vie apaisée et de rapprochement entre les habitants de la Nation-archipel des Comores, reste un impératif majeur qui doit l’emporter sur toute autre considération de conjoncture et de calcul à courte vue. Plus que jamais, le dialogue s’impose pour que nos îles retrouvent leur complémentarité sociologique et historique qui les lie de manière intrinsèque. Enfin, la France et l’Union européenne doivent savoir que la départementalisation et la rupéïsation unilatérales de Mayotte, n’effaceront pas la Comorianité de Mayotte, partie intégrante de la Nation-archipel des Comores.
Fait à Moroni, le 2 novembre 2011
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