La question de la rentrée des classes a fait l'objet, hier encore à la présidence de la République, d'une rencontre regroupant des ...
La question de la rentrée des classes a fait l'objet, hier encore à la présidence de la République, d'une rencontre regroupant des membres du gouvernement de l'Union des Comores, le gouverneur de l'île de Ngazidja et autres représentants de la société civile notamment de la notabilité. Les participants ont exprimé la volonté partagée de trouver rapidement les solutions les meilleures afin que puisse prendre fin "la grève déclenchée sans préavis", par les enseignants.
Le gouvernement de l'Union se dit surpris de la décision des syndicats de l'enseignement de ne pas reprendre le chemin de l'école le lundi 31 octobre comme cela a été convenu à la suite des négociations entre les représentants des syndicats, des notables et des élèves. Pour le ministre de l'Education nationale, le gouvernement a répondu positivement "à toutes les revendications", formulées par les enseignants. Aussi est-il demandé aux autorités insulaires de "prendre toutes dispositions légales pour que la rentrée scolaire dans le public soit effective avant la fin de cette semaine".
Les revendications des enseignants portent sur la levée de la mesure de suspension qui frappait une trentaine de professeurs à Mohéli, de certains professeurs d'éducation physique qui avaient refusé de répondre à une réquisition lors de l'organisation des épreuves du baccalauréat à Ngazidja. Les enseignants ont également demandé et obtenu le remplacement du proviseur du lycée de Fomboni. Pour le paiement des salaires, engagement ferme à été pris pour le paiement d'un reliquat avant vendredi prochain en tout cas avant la fin de cette semaine. Plus encore, pour apaiser la situation, le gouvernement est revenu sur sa décision de ne pas payer le mois de mai 2011 pendant lequel les professeurs étaient en grève.
Il a été convenu que ce paiement de mai se fera en même temps que celui du mois d'août que doit intervenir dans les jours qui viennent. Pour toutes ces raisons, le gouvernement est en droit d'attendre la reprise du chemin de l'école publique avant qu'il ne soit trop tard. Alwatwan
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