171. C'est le nombre de bourses accordées par le Maroc aux Comores pour la rentrée 2011-2012. Jusqu'à hier, jeudi 10 novembre, 145 ...
171. C'est le nombre de bourses accordées par le Maroc aux Comores pour la rentrée 2011-2012. Jusqu'à hier, jeudi 10 novembre, 145 étudiants avaient déjà récupéré leurs lettres d'acceptation. Il ne restait que vingt-six lettres dont les attributaires ne s'étaient pas encore manifestés. On apprendra au ministère de l'Education nationale que sept d'entre eux se seraient désistés pour diverses raisons. "Je ne peux pas parler de désistement, car il n'est pas exclu que ces étudiants-là soient déjà au Maroc.
Il est possible qu'ils aient fait leurs demandes de bourses à partir du Maroc tout comme il est probable que certains aient obtenu d'autres inscriptions et soient déjà partis quelque part", explique Hamdani Bakar, directeur général de l'Enseignement supérieur. Selon lui, seuls sept étudiants ont officiellement renoncé au voyage en signant une attestation de désistement. "Les uns parce que l'orientation ne leur convenait pas, les autres ont avancé des raisons économiques, d'autres parce que les parents estiment que leurs enfants ne sont pas si matures pour partir seuls à l'extérieur et préfèrent qu'ils obtiennent la licence à l'Université des Comores d'abord", ajouta-t-il.
En ce qui concerne l'orientation, Hamdani Bacar, explique que les étudiants sont appelés à faire trois choix dans le formulaire d'inscription. "Mais une fois arrivés là-bas, des fois ils ne tiennent pas compte des choix des élèves et répondent en fonction de la disponibilité des places", indique-t-il. Selon le directeur général de l'enseignement supérieur et de la recherche, le gouverneur de l'île d'Anjouan aurait accordé des billets d'avion aux élèves anjouanais ayant obtenu une mention. L'on se demande pourquoi l'exécutif de Ngazidja n'en a pas fait autant, notamment pour aider ceux qui se sont désistés pour des raisons économiques.
"Nous avons envoyé les sept attestations de désistement au ministère des Relations extérieurs, il leur revient de voir le chemin à suivre afin que l'on puisse introduire d'autres étudiants, mais cette question n'est pas de notre ressort", précise M. Hamdani. Pour sa part, l'ambassadeur et directeur des Comoriens de l'étranger, Soifwane Abdoulkarim, a déclaré que seules deux attestations de désistement seulement étaient parvenues au Mirex. "Même avec ces deux attestations, on ne peut pas introduire d'autres demandes, car les dossiers des Comores ont été traités tardivement. Le Maroc nous a accordé une faveur spéciale en ce qui concerne le traitement de nos dossiers et nous avions jusqu'au 30 septembre, alors que les autres inscriptions étaient déjà bouclées. Nous ne pouvons donc pas encore introduire de nouvelles requêtes", soutient Soifwane, avant d'interpeller les étudiants et parents d'élèves sur le fait que "parfois, le Mirex se retrouve avec des dossiers hors circuit officiel parce que les élèves font eux-mêmes la demande ou le font via des amis, ce qui ne facilite pas notre tâche". Alwatwan
COMMENTAIRES