Après le dialogue avec le gouvernorat de Ngazidja, l’intersyndicale de l’enseignement s’est mise à la disposition de la présidence de l’Uni...
Après le dialogue avec le gouvernorat de Ngazidja, l’intersyndicale de l’enseignement s’est mise à la disposition de la présidence de l’Union, pour trouver une solution à la rentrée scolaire, a-t-on appris samedi.
«Nous tentons de voir avec la présidence si l’on peut aboutir à une solution», a déclaré le syndicaliste Abdou El-Anziz. Ce dernier a dénoncé des «tentatives d’intimidation» et «des pressions» que subiraient des chefs d’établissements. Un responsable de collège dans la localité de Mohoro au sud de l’île aurait même été démis de ses fonctions «illégalement», selon lui.
Jusqu’alors les travaux de la commission de vérification des fichiers du corps enseignant n’ont pas repris. Ce que déplore le leader syndical qui a affirmé que les travaux effectués jusqu’ici ont permis de ramener l’incidence budgétaire de la nouvelle grille des enseignants de 444 millions à 220 millions.
Du côté de Ngazi Ngomé, on multiplie les rencontres avec les responsables régionaux et communaux après avoir tenter vainement de convaincre les professeurs et les élèves à prendre le chemin de l’école.
Le collectif des étudiants et élèves essaie, pour sa part, de sensibiliser l’ensemble des élèves du secteur public à manifester leur colère. Un appel a même été lancé à l’université des Comores, au cours d’un hitma, jeudi dernier, afin d’organiser une journée d’arrêt de cours cette semaine, et manifester ainsi leur solidarité aux camarades du primaire et du secondaire. «Depuis que nos aînés de l’université ont effectué leur rentrée, nous ne les voyons pas, on a l’impression qu’ils nous ont lâchés alors que nous étions ensembles dans le combat. Nous espérons que c’est une question de calendrier et qu’ils vont sacrifier une journée pour nous soutenir, de même que nos frères et sœurs de l’enseignement privé», a dit un membre du collectif des élèves de l’enseignement public. Albalad
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