Le cinéaste américain Nabil Abu Hard a projeté hier à l'American Corner, des séquences de son film sur les Comores. Pour réaliser son p...
Le cinéaste américain Nabil Abu Hard a projeté hier à l'American Corner, des séquences de son film sur les Comores. Pour réaliser son projet, il a bénéficié de l'appui conjoint de l'ambassade des Etats-Unis aux Comores, du Cndrs et du ministère de l'Education et de la Culture. Le film retrace l'histoire des Comores sous un jour nouveau. Son objectif : "assurer la promotion de l'archipel, vanter ses charmes et ses attraits à l'échelle international". "Je ne suis pas un diplomate, je suis un citoyen et j'ai réalisé ce film pour les Comores. Je me sens en sécurité ici. Je suis étonné par la solidarité comorienne. Ce film reflète et cherche à valoriser la culture et le patrimoine naturel des Comores. Mon intention est de promouvoir ce film au niveau international afin d'attirer les touristes vers les Comores", a déclaré Abu Hard. Depuis 2009, l'ambassade des Etats unis porte un projet de financement des monuments en péril dans les îles. Le "Dhwahira", un ancien palais royal construit par le sultan Saïd Ali à Moroni, en fait partie. Selon Nabil Abu Hard, la réalisation du film aurait coûté 5.000 dollars. "Les Comores sont un pays calme, riche de culture et d'histoire. Ce pays a besoin d'une valorisation et d'être connu au plan international", a-t-il soutenu. Et de conclure : "Avant, je connaissais les Comores à travers ses crises politiques, mais maintenant je connais le vrai visage de l'archipel. Je suis ému par le paysage, la paix et la sécurité". De père palestinien et de confession musulmane, Nabil Abu Hard est l'auteur de plusieurs oeuvres cinématographiques dont "Les Arabes aux Etats unis" qui a été primé au Festival de Cannes. Alwatwan
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