Ce lundi, le jeune Nassuir Oili et ses parents ont appris qu’il avait définitivement perdu l’usage de son oeil droit. Le petit garçon de 9...
Ce lundi, le jeune Nassuir Oili et ses parents ont appris qu’il avait définitivement perdu l’usage de son oeil droit. Le petit garçon de 9 ans, victime d’un tir de flash-ball le 7 octobre dernier, a pris conscience de cette terrible réalité. Selon Maître Saïd Larifou, qui représente la famille, le choc est violent pour l’enfant et ses parents. L’avocat dénonce une violence "gratuite" de la part du gendarme auteur du tir de flash-ball.
"Hier il allait mieux, mais ce lundi il est fébrile, prostré sur son lit, recroquevillé sur lui-même", explique Maître Saïd Larifou, chargé de représenter la famille de l’enfant dans la procédure judiciaire engagée. En effet, ce lundi, les médecins du Groupe Hospitalier Sud Réunion à Saint-Pierre, où est hospitalisé Nassuir depuis son transfert de Mayotte, ont clairement annoncé à la famille que le jeune garçon ne retrouverait jamais l’usage de son oeil droit. "Jusque là , l’espoir subsistait, mais aujourd’hui, les pansements ont été enlevés et les parents ont vu l’oeil abîmé de leur fils et les radiographies mettant en évidence le choc dont il a été victime", explique l’avocat. La nouvelle est très dure à encaisser, l’enfant traumatisé va être suivi psychologiquement.
Cette grave blessure a été provoquée par un tir de flash-ball qui a atteint le jeune garçon en pleine tête le 7 octobre dernier sur une plage de la cité portuaire de Longoni, en marge des manifestations contre la vie chère qui secouent actuellement l’île aux Parfums. Le gendarme à l’origine de ce tir a été mis en examen pour "violences sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné une infirmité permanente avec une usage d’une arme par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions", avant d’être libéré et placé sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte et une demande de commission rogatoire a été faite.
Hier, le petit garçon a été auditionné par deux inspecteurs généraux de la gendarmerie nationale pendant près de quatre heures. Une audition qui conforterait l’hypothèse d’une agression "gratuite". "Les auditions de témoins vont se poursuivre à Mayotte mais cette agression est forcément gratuite", estime l’avocat qui souligne que "cette plage est très fréquentée par les jeunes enfants et je ne vois pas quel danger pouvait représenter un garçon de 9 ans, ce sont eux les professionnels". Pour l’instant, Nassuir et sa famille très choqués psychologiquement, vont rester à la Réunion. linfo.re
"Hier il allait mieux, mais ce lundi il est fébrile, prostré sur son lit, recroquevillé sur lui-même", explique Maître Saïd Larifou, chargé de représenter la famille de l’enfant dans la procédure judiciaire engagée. En effet, ce lundi, les médecins du Groupe Hospitalier Sud Réunion à Saint-Pierre, où est hospitalisé Nassuir depuis son transfert de Mayotte, ont clairement annoncé à la famille que le jeune garçon ne retrouverait jamais l’usage de son oeil droit. "Jusque là , l’espoir subsistait, mais aujourd’hui, les pansements ont été enlevés et les parents ont vu l’oeil abîmé de leur fils et les radiographies mettant en évidence le choc dont il a été victime", explique l’avocat. La nouvelle est très dure à encaisser, l’enfant traumatisé va être suivi psychologiquement.
Cette grave blessure a été provoquée par un tir de flash-ball qui a atteint le jeune garçon en pleine tête le 7 octobre dernier sur une plage de la cité portuaire de Longoni, en marge des manifestations contre la vie chère qui secouent actuellement l’île aux Parfums. Le gendarme à l’origine de ce tir a été mis en examen pour "violences sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné une infirmité permanente avec une usage d’une arme par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions", avant d’être libéré et placé sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte et une demande de commission rogatoire a été faite.
Hier, le petit garçon a été auditionné par deux inspecteurs généraux de la gendarmerie nationale pendant près de quatre heures. Une audition qui conforterait l’hypothèse d’une agression "gratuite". "Les auditions de témoins vont se poursuivre à Mayotte mais cette agression est forcément gratuite", estime l’avocat qui souligne que "cette plage est très fréquentée par les jeunes enfants et je ne vois pas quel danger pouvait représenter un garçon de 9 ans, ce sont eux les professionnels". Pour l’instant, Nassuir et sa famille très choqués psychologiquement, vont rester à la Réunion. linfo.re
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