Les négociations entre la préfecture, l’Intersyndicale et les différents représentants des réseaux de grande distribution n’ont pas abouti...
Les négociations entre la préfecture, l’Intersyndicale et les différents représentants des réseaux de grande distribution n’ont pas abouti à un protocole d’accord hier soir. Seul le syndicat Force Ouvrière a signé le document. Considérant que l’Etat a déjà consenti à de nombreux efforts, le préfet de Mayotte Thomas Degos a ordonné la réouverture des magasins. Ce matin, les commerces ont donc levé leurs rideaux pour la première fois depuis 22 jours et sous la garde de nombreux gendarmes et policiers mobilisés.
La table ronde entre les différents acteurs de la crise qui touche actuellement Mayotte s’est de nouveau soldée par un échec hier soir. Seul le syndicat Force Ouvrière a signé les propositions soumises par la préfecture et les dirigeants de la grande distribution. Les autres organisations syndicales ont jugé insuffisantes les baisses de prix. Le tarif de la viande de boeuf, actuellement commercialisée à 5,6 euros/kilo, était au coeur des revendications. Finalement, aucun accord n’a été conclu et l’Intersyndicale a appelé à continuer la grève.
Depuis le début du mouvement contre la vie chère sur l’île aux Parfums le 27 septembre dernier, les commerces ont été contraints de fermer leurs portes pour éviter les pillages. En marge des cortèges, de violents affrontements ont éclaté et de nombreux magasins ont été pris pour cible. Conséquence : les Mahorais avaient de plus en plus de difficultés à trouver de la nourriture et l’île a été touchée par une pénurie alimentaire. Estimant que l’Etat a fait son possible pour satisfaire les revendications des manifestants, le préfet Thomas Degos a ordonné hier soir la réouverture de tous les magasins.
" L’Etat n’était pas intervenu avant afin d’éviter que la situation ne bascule en émeutes, mais aujourd’hui nous avons la mission d’assurer la liberté de circulation, d’aller et venir à la population, nous allons appliquer l’ordre du préfet à la lettre", explique le Capitaine Chamassi de la police nationale de Mamoudzou. Les commerces ont donc levé le rideau ce matin dans la capitale sous la garde des forces de l’ordre. Un important dispositif de police et de gendarmerie, renforcé par les 130 gendarmes arrivés en renfort hier, a été déployé à proximité des commerces. L’objectif : assurer la sécurité et éviter que "tout perturbateur ne tente de rentrer de force dans les boutiques". Aucun incident n’était à signaler ce matin. Après plusieurs semaines de fermeture et des pillages, certains commerçants ont ouvert "la peur au ventre".
La table ronde entre les différents acteurs de la crise qui touche actuellement Mayotte s’est de nouveau soldée par un échec hier soir. Seul le syndicat Force Ouvrière a signé les propositions soumises par la préfecture et les dirigeants de la grande distribution. Les autres organisations syndicales ont jugé insuffisantes les baisses de prix. Le tarif de la viande de boeuf, actuellement commercialisée à 5,6 euros/kilo, était au coeur des revendications. Finalement, aucun accord n’a été conclu et l’Intersyndicale a appelé à continuer la grève.
Depuis le début du mouvement contre la vie chère sur l’île aux Parfums le 27 septembre dernier, les commerces ont été contraints de fermer leurs portes pour éviter les pillages. En marge des cortèges, de violents affrontements ont éclaté et de nombreux magasins ont été pris pour cible. Conséquence : les Mahorais avaient de plus en plus de difficultés à trouver de la nourriture et l’île a été touchée par une pénurie alimentaire. Estimant que l’Etat a fait son possible pour satisfaire les revendications des manifestants, le préfet Thomas Degos a ordonné hier soir la réouverture de tous les magasins.
" L’Etat n’était pas intervenu avant afin d’éviter que la situation ne bascule en émeutes, mais aujourd’hui nous avons la mission d’assurer la liberté de circulation, d’aller et venir à la population, nous allons appliquer l’ordre du préfet à la lettre", explique le Capitaine Chamassi de la police nationale de Mamoudzou. Les commerces ont donc levé le rideau ce matin dans la capitale sous la garde des forces de l’ordre. Un important dispositif de police et de gendarmerie, renforcé par les 130 gendarmes arrivés en renfort hier, a été déployé à proximité des commerces. L’objectif : assurer la sécurité et éviter que "tout perturbateur ne tente de rentrer de force dans les boutiques". Aucun incident n’était à signaler ce matin. Après plusieurs semaines de fermeture et des pillages, certains commerçants ont ouvert "la peur au ventre".
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