Manifestation de solidarité avec Mayotte, le 19 octobre à La Réunion. AFP/RICHARD BOUHET L e premier rendez-vous entre l'intersyndicale ...
Manifestation de solidarité avec Mayotte, le 19 octobre à La Réunion.AFP/RICHARD BOUHET
Le premier rendez-vous entre l'intersyndicale et les associations de consommateurs de Mayotte et le médiateur nommé par le gouvernement au sein de l'Observatoire des prix, lundi 24 octobre, pour trouver une solution à la crise sociale qui frappe l'île depuis un mois, n'a abouti à rien. Les partenaires sociaux, mécontents de l'ordre du jour et la marge de manœuvre du représentant du gouvernement français, ont annoncé la poursuite de la grève générale.
"Nous attendions un négociateur, on nous envoie un médiateur ayant pour mission d'écouter les différentes parties et de produire pour la semaine prochaine un rapport, notamment à l'intention des membres de l'Observatoire des prix (...) Nous voulons l'ouverture de véritables négociations", a déclaré Salim Naouda, secrétaire départemental de la CGT Mayotte.
UNE "PREMIÈRE ÉTAPE UTILE" POUR LE MÉDIATEUR
Les syndicats ont notamment regretté que l'ordre du jour de l'Observatoire des prix ait été consacré à l'analyse de la structure des prix en général et non à l'examen pointu du prix de la viande, un des produits au cœur des revendications.
De son côté, Stanislas Martin,"coordonnateur des enquêtes de concurrence pour l'ensemble de l'outre-mer", a qualifié la réunion de "constructive" et souhaité discuter de manière bilatérale avec les leaders syndicaux lord d'un nouveau rendez-vous, prévu mardi. "Cette première étape est utile pour la négociation", a insisté le médiateur, ajoutant qu'il était "très conscient de la situation tendue vécue par les Mahorais".
Il s'est dit optimiste pour la suite de sa mission en précisant qu'après le clash de cet après-midi, il avait reçu en fin de journée une lettre de l'intersyndicale lui notifiant qu'elle ne refusait pas de le rencontrer pour lui présenter la plate-forme revendicative. Le monde
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