Plusieurs milliers de Mahorais en colère dans la rue : c’est la scène à laquelle on assiste depuis la semaine dernière. Excédée par la chè...
Plusieurs milliers de Mahorais en colère dans la rue : c’est la scène à laquelle on assiste depuis la semaine dernière. Excédée par la chèreté de la vie, la population proteste depuis mardi dernier et réclame que des mesures soient prises pour augmenter le pouvoir d’achat et faciliter l’emploi dans le tout nouveau département français. Aujourd’hui encore, de violents affrontements ont opposé les forces de police et de gendarmerie aux manifestants. Des barrages ont été dressés à plusieurs endroits de l’île. Le secteur économique est totalement paralysé.
Depuis le début dela grève contre la vie chère, plusieurs individus ont été interpellés par les autorités pour des faits de violence et de dégradations du mobilier urbain. Ce vendredi, un jeune homme comparaissait devant le Tribunal de Grande Instance de Mamoudzou. Preuve que la contestation grossit de jour en jour : des dizaines de manifestants se sont rassemblés aux abords du Palais de Justice pour soutenir ce manifestant qui avait jeté un cocktail molotov en pleine rue.
Afin d’éviter tout débordement, un important dispositif de sécurité a été déployé autour du tribunal. Depuis mardi dernier, les autorités locales, aidées par des renforts venus de la métropole et de la réunion (policiers et gendarmes) tentent de contenir les manifestants en colère.
Partout dans l’île, des barrages faits de panneaux de signalisation, de blocs de roches et de poubelles incendiées ont été dressés. Les taxis ne peuvent plus circuler comme le reste de la population d’ailleurs. En ce qui concerne les commerces, ils sont tous fermés par mesure de précaution.
Hier, les négociations ont duré 22 heures. 22 heures au terme desquelles les syndicats ont signé un protocole d’accord prévoyant la baisse des prix de onze produits de première nécessité ( poulet, riz, lait, etc). Ce protocole d’accord a été présenté à 2000 manifestants qui l’ont finalement rejeté, estimant par exemple que le prix de la bouteille de gaz qui est actuellement de 30 euros doit baisser jusqu’à 20 euros.
Les négociations se poursuivront demain à 15 heures. A Mayotte, la tension n’a pas baissé. De nombreuses personnes ont préféré rester confinées chez elles, de peur que la situation ne dégénère.Linfo.re
Depuis le début dela grève contre la vie chère, plusieurs individus ont été interpellés par les autorités pour des faits de violence et de dégradations du mobilier urbain. Ce vendredi, un jeune homme comparaissait devant le Tribunal de Grande Instance de Mamoudzou. Preuve que la contestation grossit de jour en jour : des dizaines de manifestants se sont rassemblés aux abords du Palais de Justice pour soutenir ce manifestant qui avait jeté un cocktail molotov en pleine rue.
Afin d’éviter tout débordement, un important dispositif de sécurité a été déployé autour du tribunal. Depuis mardi dernier, les autorités locales, aidées par des renforts venus de la métropole et de la réunion (policiers et gendarmes) tentent de contenir les manifestants en colère.
Partout dans l’île, des barrages faits de panneaux de signalisation, de blocs de roches et de poubelles incendiées ont été dressés. Les taxis ne peuvent plus circuler comme le reste de la population d’ailleurs. En ce qui concerne les commerces, ils sont tous fermés par mesure de précaution.
Hier, les négociations ont duré 22 heures. 22 heures au terme desquelles les syndicats ont signé un protocole d’accord prévoyant la baisse des prix de onze produits de première nécessité ( poulet, riz, lait, etc). Ce protocole d’accord a été présenté à 2000 manifestants qui l’ont finalement rejeté, estimant par exemple que le prix de la bouteille de gaz qui est actuellement de 30 euros doit baisser jusqu’à 20 euros.
Les négociations se poursuivront demain à 15 heures. A Mayotte, la tension n’a pas baissé. De nombreuses personnes ont préféré rester confinées chez elles, de peur que la situation ne dégénère.Linfo.re
COMMENTAIRES