Alors que les établissements privés ont démarré la nouvelle année scolaire, la rentrée dans le public n’a toujours pas été annoncée. L’arr...
Alors que les établissements privés ont démarré la nouvelle année scolaire, la rentrée dans le public n’a toujours pas été annoncée.
L’arrêté du ministre de l’Education nationale devant fixer le calendrier scolaire 2011-2012 reste subordonné aux négociations engagées entre le gouvernement et l’intersyndicale qui exige le respect de l’avenant du protocole d’accord de juin dernier.
Le censeur du Lycée de Moroni, Mohamed Assoumani, a indiqué qu’à son niveau, le personnel administratif de l’établissement a pris toutes les dispositions pour préparer la rentrée de l’établissement.
«On a programmé les emplois du temps et reparti les enseignants, en attendant le signal des autorités (…) De notre côté, il n y a pas de retard au niveau administratif», a-t-il dit.
L’insouciance des autorités
Plusieurs élèves rencontrés au Lycée de Moroni, où ils se sont rendus pour régulariser leur situation administrative, se disent abandonnés par les autorités.
«C’est frustrant. A l’heure qu’il est, nos camarades du privé ont déjà avancé dans leur programme. Et nous, on est là à attendre», a dit, amer, Moustoipha Ali, qui prépare son baccalauréat cette année.
Pour lui, le taux d’échec alarmant enregistré dans le public s’explique surtout par l’insouciance des autorités qui n’ont jamais pris les dispositions nécessaires pour garantir une année scolaire sereine et paisible.
«Les gouvernements successifs affirment sans cesse vouloir renforcer la qualité de l’enseignement à tous les niveaux du système éducatif comorien, mais jusqu’ici les actions sont loin de prouver qu’ils ont réellement la volonté de le faire », a appuyé un père de famille furieux contre les autorités comoriennes de par leur « indifférence face aux problèmes prioritaires des citoyens» de façon générale.
A.A.Hamdi : albalad
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