Le groupe de Bachar Kiwan Comoro Gulf Holding (CGH), occupe le premier rang des investisseurs installés aux Comores, d’après un rapport du...
Le groupe de Bachar Kiwan Comoro Gulf Holding (CGH), occupe le premier rang des investisseurs installés aux Comores, d’après un rapport du programme des Nations- Unies pour le développement (PNUD) rendu public en juillet dernier qui présente les opportunités d’affaires dans l’archipel et les défis à relever pour attirer davantage de capitaux dans le pays. «Avec 500 salariés en septembre 2009, CGH joue le rôle de premier entrant parmi les investisseurs étrangers aux Comores, intervenant dans de nombreux secteurs de l’économie, y compris au niveau des infrastructures touristiques, financières, commerciales et de communication», souligne le document du PNUD. Le rapport intitulé «Guide de l’investissement aux Comores, opportunités et conditions» revient sur les principales activités du groupe CGH depuis son installation, début 2007 dans le pays, son apport dans l’économie nationale et son champ d’intervention.
«Le groupe a mis en place la banque fédérale de commerce (BFC), crée le journal Albalad et acquis l’hôtel Itsandra dans lequel il réalise d’importants travaux. CGH estime à ce jour l’ensemble de ses investissements et autres dépenses à 35 millions d’euros», précise encore le rapport de 40 pages, ajoutantque la formation brute du capital fixe (FBCF) passe de 20 millions de dollar en l’an 2000 à 63 millions de dollar en 2007.
Les experts-économistes du PNUD ont fait part, notamment, du réseau d’hommes d’affaires du Golf, des Emirats arabes unis en particulier que la holding crée, depuis sa présence aux Comores, pour développer d’autres secteurs productifs auxquels CGH pourraient tirer profit et promouvoir davantage ses propres activités.
Albalad ou la révolution de l’environnement médiatique comorien
Le journal Albalad, dont le premier numéro est apparu en septembre 2008, a enrichi une presse comorienne qui en avait bien besoin. Ils sont nombreux à l’exprimer. Des hautes personnalités jusqu’aux Citoyens lambda en passant par les plus jeunes Le journal franco-arabe contribue beaucoup à la promotion démocratique du pays et se positionne comme un espace ouvert à toutes les opinions. Albalad a vraisemblablement créée une relation de «sincérité» et de «proximité» avec ses lecteurs peu importe l’île, la région ou la ville où ils se trouvent.Le président de l’assemblée nationale , Bourhane Hamidou, est allé dans le même sens. « Albalad a instauré la culture de la lecture, notamment chez les jeunes. L’impact d’Albalad est salutaire quand on connait les déficiences en langue française et la fainéantise des étudiants comoriens. Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, ont compris combien il est important de s’informer de l’actualité du pays. Je peux même dire que beaucoup de gens sont devenus dépendante du quotidien du groupe CGH »
Les expatriés et leur participation quotidienne à la vie économique
CGH a voulu faire participer tout le monde à son installation aux Comores. Se positionnant comme entreprise Comorienne et suivant le code de travail Comorien, CGH a travaillé côte à côte avec les opérateurs économiques du pays et les citoyens.Loin de vouloir parquer les employés expatriés de CGH dans un camp autonome, les dirigeants du groupe ont loué des maisons et des bureaux auprès de propriétaires comoriens.De plus, le groupe a évité de concentrer ses locaux en un seul endroit mais a choisi plusieurs emplacements en vue de faire profiter à tous sa présence : Volo volo, Moroni Bacha, Itsandra, place de l’indépendance, Ouani, Mutsamudu, Fomboni… autant de lieux qui voient la présence active de CGH et sa participation directe à la vie économique de tous les jours.Il convient, en outre, de prendre en compte l’apport économique des expatriés dans le pays, vu qu’ils vont dépenser pour leurs achats personnels, leur fournitures, les équipements comme les groupes électrogènes, puis le gasoil, l’essence, l’alimentation, achetés sur place. De quoi jouer un rôle additionnel par rapport au pouvoir d’achat aux Comores.Albaladcomores
CGH a voulu faire participer tout le monde à son installation aux Comores. Se positionnant comme entreprise Comorienne et suivant le code de travail Comorien, CGH a travaillé côte à côte avec les opérateurs économiques du pays et les citoyens.Loin de vouloir parquer les employés expatriés de CGH dans un camp autonome, les dirigeants du groupe ont loué des maisons et des bureaux auprès de propriétaires comoriens.De plus, le groupe a évité de concentrer ses locaux en un seul endroit mais a choisi plusieurs emplacements en vue de faire profiter à tous sa présence : Volo volo, Moroni Bacha, Itsandra, place de l’indépendance, Ouani, Mutsamudu, Fomboni… autant de lieux qui voient la présence active de CGH et sa participation directe à la vie économique de tous les jours.Il convient, en outre, de prendre en compte l’apport économique des expatriés dans le pays, vu qu’ils vont dépenser pour leurs achats personnels, leur fournitures, les équipements comme les groupes électrogènes, puis le gasoil, l’essence, l’alimentation, achetés sur place. De quoi jouer un rôle additionnel par rapport au pouvoir d’achat aux Comores.Albaladcomores
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