Hier, devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, un jeune Saint-Leusien de 23 ans a été condamné à 210 heures de travail d'intér...
Hier, devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, un jeune Saint-Leusien de 23 ans a été condamné à 210 heures de travail d'intérêt général pour avoir, dans un état alcoolique, déclenché une alerte à la bombe à Orly en mai dernier.
Qu'est ce qui a bien pu passer par la tête de ce jeune Saint-Leusien de 23 ans, le 30 mai dernier ? C'est ce qu'a tenté de comprendre hier le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le jeune homme sort de boite de nuit à Saint-Gilles avec deux amis. Dans un état second, ivre, après avoir passé une soirée en boite, il se dirige vers une cabine téléphonique et appelle la gendarmerie.
Au téléphone, il explique être un membre d'Al-Qaïda, avoir déposé une bombe dans l'aéroport d'Orly et que cette dernière explosera à 18h37. A l'autre bout du combiné, le militaire lance l'alerte et "les services de police spécialisés sont mobilisés. Le parquet antiterroriste prend en charge les investigations", explique le Jir. Les gendarmes ne mettront pas longtemps a retrouver l'auteur du coup de téléphone. Après une enquête, ils l'identifient grâce au témoignage d'un gérant de station service qui se rappelle avoir vu un groupe de jeunes ivres et hilares. Le jeune Saint-Leusien sera identifié grâce à sa carte bancaire dont il s'était servi pour acheter "des croissants et des cigarettes", souligne le journal.
En garde à vue, il reconnait les faits et se rend compte de sa "grosse bêtise". Devant le tribunal, hier, il s'est excusé et met en avant l'alcool pour expliquer son geste. Un coup de fil qui n'a pas du tout fait rire le président du tribunal, qui rappelle qu'un tel acte peut être puni de deux ans de prison. Le jeune Saint-Leusien est condamné à 210 heures de travail d'intérêt général.zinfo.re
Au téléphone, il explique être un membre d'Al-Qaïda, avoir déposé une bombe dans l'aéroport d'Orly et que cette dernière explosera à 18h37. A l'autre bout du combiné, le militaire lance l'alerte et "les services de police spécialisés sont mobilisés. Le parquet antiterroriste prend en charge les investigations", explique le Jir. Les gendarmes ne mettront pas longtemps a retrouver l'auteur du coup de téléphone. Après une enquête, ils l'identifient grâce au témoignage d'un gérant de station service qui se rappelle avoir vu un groupe de jeunes ivres et hilares. Le jeune Saint-Leusien sera identifié grâce à sa carte bancaire dont il s'était servi pour acheter "des croissants et des cigarettes", souligne le journal.
En garde à vue, il reconnait les faits et se rend compte de sa "grosse bêtise". Devant le tribunal, hier, il s'est excusé et met en avant l'alcool pour expliquer son geste. Un coup de fil qui n'a pas du tout fait rire le président du tribunal, qui rappelle qu'un tel acte peut être puni de deux ans de prison. Le jeune Saint-Leusien est condamné à 210 heures de travail d'intérêt général.zinfo.re
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