Ce mercredi, une manifestation contre la chereté de la vie a dégénéré à Mamoudzou, la capitale de Mayotte. Des casseurs qui se sont joints ...
Ce mercredi, une manifestation contre la chereté de la vie a dégénéré à Mamoudzou, la capitale de Mayotte. Des casseurs qui se sont joints au mouvement ont brûlé des voitures. Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et les fauteurs de trouble. Des gendarmes de la Réunion ont été envoyés en renfort pour ramener le calme sur l’île aux Parfums.
Hier, des incidents ont fait 5 blessés légers en marge d’une manifestation contre la vie chère à Mamoudzou. Un agent de la brigade anti-criminalité a été blessé dans les affrontements. Entre 900 et 3500 personnes ont défilé dans les rues de Mamoudzou et ce mouvement a provoqué des heurts violents entre la police et les manifestants, qui ont accusé les forces de l’ordre d’avoir provoqué la foule en lançant des fumigènes.
De son côté, la police a affirmé que les bombes lacrymogènes avaient été utilisées suite à des jets de pierre de jeunes de Kaweni, l’un des quartiers sensibles de la capitale. La police ne connaissait pas l’itinéraire du cortège et la tension est montée entre les deux parties. "Les forces de l’ordre ont décidé de s’opposer à toute manoeuvre susceptible de paralyser la circulation", a déclaré hier le capitaine Charmane Chamassi.
Les organisateurs de la manifestation ont décidé de reconduire le mouvement ce mercredi. De nouveau, cette manifestation contre la vie chère a dégénéré. Des casseurs qui se sont joints au mouvement ont incendié des voitures et des poubelles et dégradé du mobilier urbain. Les gendarmes ont de nouveau eu recours à des gaz et des fumigènes pour disperser la foule. Pour renforcer les effectifs des forces de l’ordre, deux pelotons de gendarmerie réunionnais ont été envoyés en renfort.linfo.re
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