Une petite bonne marocaine, à peine âgée de 11 ans, est décédée à Casablanca sous les coups de sa patronne, comme l’a rapporté un journal lo...
Une petite bonne marocaine, à peine âgée de 11 ans, est décédée à Casablanca sous les coups de sa patronne, comme l’a rapporté un journal local, l’Akhbar-Alyaoum.
L'information a été révélée hier mardi mais les faits se sont déroulés fin juillet. La petite domestique avait rendu folle de rage son employeuse parce qu'elle avait lavé un pull d'une façon ayant déplu à cette dernière. Le quotidien révèle que la mise en cause avait déclaré ceci lors de son interrogatoire : " J'ai perdu mon sang froid et j'ai commencé à la battre avec le tuyau d'une bonbonne de gaz. J'ai arrêté lorsqu'elle est tombée sur le sol de la cuisine. Elle était visiblement déjà morte ".
L'Akhbar-Alyaoum ajoute ensuite qu'après le décès de la fillette, le mari de la patronne aurait " tranquillement quitté la maison pour le café d'en bas ". Aussi, on apprend que le père de la victime, qui réside dans le Haut-Atlas (sud-est marocain), touchait environ 35 euros par mois comme salaire de sa fillette.
D'après des sources associatives, actuellement il y aurait entre 60.000 et 80.000 de " petites bonnes " au Maroc. Toutefois, un projet de loi interdisant cette pratique a été mise en place par le gouvernement. Ce projet prévoit la prison ferme et de très lourdes amendes contre ceux qui emploient des mineurs de moins de 15 ans comme domestiques.linfo.re
L'information a été révélée hier mardi mais les faits se sont déroulés fin juillet. La petite domestique avait rendu folle de rage son employeuse parce qu'elle avait lavé un pull d'une façon ayant déplu à cette dernière. Le quotidien révèle que la mise en cause avait déclaré ceci lors de son interrogatoire : " J'ai perdu mon sang froid et j'ai commencé à la battre avec le tuyau d'une bonbonne de gaz. J'ai arrêté lorsqu'elle est tombée sur le sol de la cuisine. Elle était visiblement déjà morte ".
L'Akhbar-Alyaoum ajoute ensuite qu'après le décès de la fillette, le mari de la patronne aurait " tranquillement quitté la maison pour le café d'en bas ". Aussi, on apprend que le père de la victime, qui réside dans le Haut-Atlas (sud-est marocain), touchait environ 35 euros par mois comme salaire de sa fillette.
D'après des sources associatives, actuellement il y aurait entre 60.000 et 80.000 de " petites bonnes " au Maroc. Toutefois, un projet de loi interdisant cette pratique a été mise en place par le gouvernement. Ce projet prévoit la prison ferme et de très lourdes amendes contre ceux qui emploient des mineurs de moins de 15 ans comme domestiques.linfo.re
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