Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kaddafi rivaux de trois villes du ...
Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées dans des affrontements samedi entre combattants anti-Kaddafi rivaux de trois villes du sud-ouest de la Libye, dans le premier incident du genre, ont indiqué dimanche deux responsables locaux
Les affrontements ont opposé sur fond de rivalités anciennes des combattants de Gharyane et Kikla d'une part à des combattants d'Al-Assabaa d'autre part, ont indiqué à l'AFP le président du Conseil local de Gharyane et le chef du conseil militaire d'Al-Assabaa.
"Douze personnes ont été tuées et 16 autres blessées pendant les affrontements après qu'une brigade de Gharyane et de Kikla eut été visée par des tirs en passant par la ville d'Al-Assabaa", a indiqué le chef du Conseil local de Gharyane, Wahid Barchane.
Ce bilan et cette version des faits ont été confirmés par le président du Conseil militaire d'Al-Assabaa, Saad al-Chartaa.
Selon M. Barchane, "les révolutionnaires de Gharyane et de Kikla sont tombés dans une embuscade à Al-Assabaa après avoir demandé aux combattants de cette ville de rendre leurs armes lourdes et être venus pour les réceptionner".
"Nettoyer Al-Assabaa"
Traditionnellement, Al-Assabaa comptait de nombreux fidèles de Mouammar Kaddafi et vingt de ses combattants ont été capturés pendant les affrontements par ceux de Gharyane et de Kikla, selon les deux responsables.
M. Barchane a affirmé que le premier groupe de combattants avait l'intention de "nettoyer totalement Al-Assabaa des fidèles de l'ancien régime", ajoutant : "nous allons tenter de le faire sans effusion de sang".
De son côté, M. Chartaa a fait état de contacts pour "contenir la situation" et d'une intervention du Conseil national de transition (CNT) pour calmer la situation.
Selon lui, le passé d'Al-Assabaa, dont est originaire Ahmed Ramadan, le secrétaire particulier et homme de confiance de Kaddafi, explique cet incident armé, le premier du genre opposant des combattants hostiles à l'ancien régime.jeuneAfrique
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