Les représentants des huit principaux banques et établissements financiers de la place se sont retrouvés, hier, jeudi 8 septembre, au siège...
Les représentants des huit principaux banques et établissements financiers de la place se sont retrouvés, hier, jeudi 8 septembre, au siège de la Banque centrale des Comores (Bcc) pour le lancement du projet de création d’une Centrale des risques et incidents de paiement. Il s’agit de mettre en place un outil de “large diffusion de données négatives et positives de crédit auprès de la profession bancaire comorienne“, a assuré Mzé Abdou Mohamed Chanfiou, gouverneur de la Bcc, au cours de la réunion.
Il faut noter également la participation des représentants de la justice et de la sureté du territoire à cette importante réunion pour l’avenir du secteur bancaire national. Le projet, financé par l’Agence française de développement à travers le Fonds d’expertise et de renforcement des capacités, devrait entrer dans sa phase de faisabilité dès au mois de décembre prochain. Au-delà de traquer les créances douteuses potentielles, la Centrale des risques et incidents offrira aux établissements, émettant des instruments de paiement (chèques) ou octroyant des crédits, une meilleur visibilité de la situation des clients.
Selon les chiffres fournis par la Bcc, pour l’année 2010, le volume des échanges interbancaires en termes de chèques et virements a été évalué à hauteur de 57 milliards de francs. Au mois de décembre de la même année, la circulation fiduciaire, elle, a été de l’ordre de 18 milliards de francs. Parmi les objectifs visés avec le lancement prochain de ce nouvel outil figure “l’encouragement des banques locales à s’engager beaucoup plus dans le financement de l’économie, tout en favorisant un environnement opportun dans la gestion des risques des banques“, a noté le patron de la Banque centrale. Pour la concrétisation de ce projet, dont l’étude de faisabilité est confiée à un cabinet malgache spécialisé dans le secteur financier, les organisateurs de la réunion ont sollicité une coopération “active“ de la part des institutions présentes.
Kamardine Soulé : alwatwan
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