L'Ile d'Anjouan à quai dans le port de Mutsamudu, aux Comores. Un port très actif, mais où l'état des navires laisse souven...
L'Ile d'Anjouan à quai dans le port de Mutsamudu, aux Comores. Un port très actif, mais où l'état des navires laisse souvent à désirer. (archive 2004) Crédit photo : E.T./Malango |
Jusqu'à hier 17h, les autorités chargées des opérations de secours se refusaient à fournir tout chiffre définitif sur un bilan du naufrage du boutre Madjriha. Ce qui semble probable, compte tenu des derniers chiffres révélés hier, le bilan ne cesse de s'alourdir.
Cet accident de Madjriha vient s'ajouter à une liste déjà très longue de bateaux des transports inter-iles ou desservant les lignes régionales, à partir ou à destination des Comores. Le dimanche 7 mars 2004, avec à son bord cent vingt personnes, le ferry Sam-Son fait naufrage près des cotes de Madagascar. Le bateau, parti de Moroni avec escale à Mutsamudu pour Maaunga, a été emporté par les vents violents de l a tempête Gafilo. Une seule personne a survécu à cette tragédie.
Le 9 septembre 2006, deux ans plus tard, le bateau Al-Moubaraka, parti de Maaunga pour rejoindre Anjouan (Comores) a fait naufrage au large de Mayotte, faisant vingt morts et trente personnes considérées toujours comme disparues sur les soixante seize personnes embarquées au départ
Le samedi 27 juillet 1996, le boutre Niyati Soifa a coulé près des cotes moheliennes et soixante et une personnes ont trouvé la mort; seulement dix personnes ont pu être secourues. Le jeudi 16 avril 2009, l e bateau ''Ile d'Anjouan" a chaviré au large de la Tanzanie avec à son bord soixante seize passagers. Heureusement, ils ont pu être secourus par un porte-conteneurs allemand, Ms Dorian qui partait vers la Tanzanie.
Encore une fois, ces cercueils flottants, bénéficiant du laxisme complice des autorités, viennent semer le deuil dans nos familles et dans le pays. Décidément, la série noire des tragédies du transport maritime comorien semble n'en plus finir et les autorités cherchent-elles-vraiment à y remédier ? Toujours est-il que sous le coup de l'émotion, nos gouvernants réagissent avec des promesses vite oubliés, une fois que les émotions du deuil sont tombées.
Toutefois, le nouveau président a dit vouloir changer les choses. Et il s'est montré ferme : « je ne permettrais pas que les défaillances et les négligences qui entraînent des morts d'hommes restent impunies. Et si des responsabilités humaines sont en cause, elles seront portées par leurs auteurs qui en répondront devant la justice. Je m'en porte garant » Espérons que ces paroles vont marquer l e vrai début d'un changement. _MMADI MOINDJIE : albalad
Cet accident de Madjriha vient s'ajouter à une liste déjà très longue de bateaux des transports inter-iles ou desservant les lignes régionales, à partir ou à destination des Comores. Le dimanche 7 mars 2004, avec à son bord cent vingt personnes, le ferry Sam-Son fait naufrage près des cotes de Madagascar. Le bateau, parti de Moroni avec escale à Mutsamudu pour Maaunga, a été emporté par les vents violents de l a tempête Gafilo. Une seule personne a survécu à cette tragédie.
Le 9 septembre 2006, deux ans plus tard, le bateau Al-Moubaraka, parti de Maaunga pour rejoindre Anjouan (Comores) a fait naufrage au large de Mayotte, faisant vingt morts et trente personnes considérées toujours comme disparues sur les soixante seize personnes embarquées au départ
Le samedi 27 juillet 1996, le boutre Niyati Soifa a coulé près des cotes moheliennes et soixante et une personnes ont trouvé la mort; seulement dix personnes ont pu être secourues. Le jeudi 16 avril 2009, l e bateau ''Ile d'Anjouan" a chaviré au large de la Tanzanie avec à son bord soixante seize passagers. Heureusement, ils ont pu être secourus par un porte-conteneurs allemand, Ms Dorian qui partait vers la Tanzanie.
Encore une fois, ces cercueils flottants, bénéficiant du laxisme complice des autorités, viennent semer le deuil dans nos familles et dans le pays. Décidément, la série noire des tragédies du transport maritime comorien semble n'en plus finir et les autorités cherchent-elles-vraiment à y remédier ? Toujours est-il que sous le coup de l'émotion, nos gouvernants réagissent avec des promesses vite oubliés, une fois que les émotions du deuil sont tombées.
Toutefois, le nouveau président a dit vouloir changer les choses. Et il s'est montré ferme : « je ne permettrais pas que les défaillances et les négligences qui entraînent des morts d'hommes restent impunies. Et si des responsabilités humaines sont en cause, elles seront portées par leurs auteurs qui en répondront devant la justice. Je m'en porte garant » Espérons que ces paroles vont marquer l e vrai début d'un changement. _MMADI MOINDJIE : albalad
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