Hier, mercredi 3 août, jour du coup d’Etat d’Ali Soilihi, Papakais a voulu marquer le coup à sa manière avec l’annonce de “Acte de décès d...
Hier, mercredi 3 août, jour du coup d’Etat d’Ali Soilihi, Papakais a voulu marquer le coup à sa manière avec l’annonce de “Acte de décès du président“, sa nouvelle œuvre. Dans cette pièce, l’auteur prend l’histoire à revers et s’inspire du leader révolutionnaire le jour de sa prise de pouvoir le 3 aout 1975.
Papakais y relate les derniers instants de la vie du deuxième chef d’Etat comorien avant son exécution. Mongozi (le guide) va rencontrer les fantômes de la révolution, ceux qu’il a humiliés, brimés, etc. Il va aussi découvrir les choix de mort que va lui laisser le mercenaire Bob Denard : être exécuté sommairement, être exécuté en tentant de fuir, ou être jugé puis exécuté…
La version officielle est bien connue, même si dans le fond, le mystère plane toujours sur les circonstances exactes de cette exécution. L’auteur laisse libre cours à l’imagination et à la réflexion. “Je ne donne pas de réponse, je pose des questions. Je voudrai seulement inciter certaines personnes à dire certaines choses ; les politiciens et les autres qui ont été témoins de ces évènements ont des choses à révéler et se doivent de rétablir la vérité“.
Cette pièce est une manière de se remémorer les faits et les méfaits d’Ali Soilihi. Cet acte de six scènes sera présenté en septembre lors d’une lecture scénique et publié en décembre, en même temps que “Sa Majesté Président Ciel“, la réécriture de “La Poubelle du Président“, commandée en 2003 par le Centre dramatique de l’Océan indien à La Réunion. L’auteur est en ce moment à la recherche de comédiens pour la représentation d’ “Acte de décès“’ qui devrait se faire en milieu naturel, sur les lieux où se passent les scènes, comme en prison, à Ikoni, ou encore sur le vieux port de Badjanani…
On espère retrouver dans cette pièce les ingrédients qui ont déjà fait le succès d’autres œuvres de Papkais comme “Renard a volé le président“, publié chez Komedit en 2003. Un Papakais à la fois drôle et absurde, vif et audacieux dans son travail. “Je ne fais pas du théâtre engagé, je n’aime pas la connotation de ce mot, je fais du théâtre citoyen“, dit-il.
Iza M’madi:alwatwan
Papakais y relate les derniers instants de la vie du deuxième chef d’Etat comorien avant son exécution. Mongozi (le guide) va rencontrer les fantômes de la révolution, ceux qu’il a humiliés, brimés, etc. Il va aussi découvrir les choix de mort que va lui laisser le mercenaire Bob Denard : être exécuté sommairement, être exécuté en tentant de fuir, ou être jugé puis exécuté…
La version officielle est bien connue, même si dans le fond, le mystère plane toujours sur les circonstances exactes de cette exécution. L’auteur laisse libre cours à l’imagination et à la réflexion. “Je ne donne pas de réponse, je pose des questions. Je voudrai seulement inciter certaines personnes à dire certaines choses ; les politiciens et les autres qui ont été témoins de ces évènements ont des choses à révéler et se doivent de rétablir la vérité“.
Cette pièce est une manière de se remémorer les faits et les méfaits d’Ali Soilihi. Cet acte de six scènes sera présenté en septembre lors d’une lecture scénique et publié en décembre, en même temps que “Sa Majesté Président Ciel“, la réécriture de “La Poubelle du Président“, commandée en 2003 par le Centre dramatique de l’Océan indien à La Réunion. L’auteur est en ce moment à la recherche de comédiens pour la représentation d’ “Acte de décès“’ qui devrait se faire en milieu naturel, sur les lieux où se passent les scènes, comme en prison, à Ikoni, ou encore sur le vieux port de Badjanani…
On espère retrouver dans cette pièce les ingrédients qui ont déjà fait le succès d’autres œuvres de Papkais comme “Renard a volé le président“, publié chez Komedit en 2003. Un Papakais à la fois drôle et absurde, vif et audacieux dans son travail. “Je ne fais pas du théâtre engagé, je n’aime pas la connotation de ce mot, je fais du théâtre citoyen“, dit-il.
Iza M’madi:alwatwan
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