Pour une première journée du ramadan, l'ambiance festive habituelle dans les stations de bus vers les différentes destinations de l'...
Pour une première journée du ramadan, l'ambiance festive habituelle dans les stations de bus vers les différentes destinations de l'île n'était pas au rendez-vous dans la journée d'hier. Les problèmes de transport et la cherté des produits seraient à l'origine de cette situation.
A la Gare du nord à destination des régions de Mitsamiouli et Hamahamet, l'air n'était pas à l'ambiance festive qui caractérise d'habitude la première journée du jeûne, surtout lorsque l'apparition lunaire survient au 29èmejour du mois. A la fin de la matinée, des passagers aux visages crispés guettaient encore l'arrivée des bus assurant la liaison vers leur localité. «Il y a moins de gens que d'habitude à cause du problème de transport. C'est vraiment embêtant avec le ramadan», déplorait Taoufik Saadi, un habitant de Babadjani qui se disait fatigué d'attendre l'arrivée d'un bus sous le soleil.
«D'habitude on vient à Moroni le premier jour du ramadan pour faire des provisions pour tout le mois ou du moins, pour quelques jours et éviter les aller et retour sur la capitale, mais les tarifs ne le permettent pas cette année; les gens vont acheter en détails dans l es villages en attendant», racontait l e frère de Taoufik, se félicitant que «tout n'est pas négatif pour commencer».
En effet, les habitants des régions du nord se félicitaient de la présence de l'électricité qui, comme le croissant lunaire annonçant le début du ramadan, a fait son apparition dans la région, après plusieurs mois d'absence. «Nous avons eu l'électricité jusqu'à ce matin et si cette situation dure tout le mois ce sera un bon ramadan », jubilait une sexagénaire de la région. Un jeune homme à côté d'elle souhaite que cet effort se fasse pour toute l'année. «Le président a recommandé cela, mais l'effort devrait se maintenir, pour l a régularité de l'électricité dans nos localités», dit-il. Il a émis le vœu que «l'Etat veille particulièrement, à la distribution et à la fourniture régulière destinée à la population, notamment en matière de carburant et d'électricité, afin que le mois se déroule le plus normalement du monde », a-t-il conclu.
SAMINYA BOUNOU:albalad
A la Gare du nord à destination des régions de Mitsamiouli et Hamahamet, l'air n'était pas à l'ambiance festive qui caractérise d'habitude la première journée du jeûne, surtout lorsque l'apparition lunaire survient au 29èmejour du mois. A la fin de la matinée, des passagers aux visages crispés guettaient encore l'arrivée des bus assurant la liaison vers leur localité. «Il y a moins de gens que d'habitude à cause du problème de transport. C'est vraiment embêtant avec le ramadan», déplorait Taoufik Saadi, un habitant de Babadjani qui se disait fatigué d'attendre l'arrivée d'un bus sous le soleil.
«D'habitude on vient à Moroni le premier jour du ramadan pour faire des provisions pour tout le mois ou du moins, pour quelques jours et éviter les aller et retour sur la capitale, mais les tarifs ne le permettent pas cette année; les gens vont acheter en détails dans l es villages en attendant», racontait l e frère de Taoufik, se félicitant que «tout n'est pas négatif pour commencer».
En effet, les habitants des régions du nord se félicitaient de la présence de l'électricité qui, comme le croissant lunaire annonçant le début du ramadan, a fait son apparition dans la région, après plusieurs mois d'absence. «Nous avons eu l'électricité jusqu'à ce matin et si cette situation dure tout le mois ce sera un bon ramadan », jubilait une sexagénaire de la région. Un jeune homme à côté d'elle souhaite que cet effort se fasse pour toute l'année. «Le président a recommandé cela, mais l'effort devrait se maintenir, pour l a régularité de l'électricité dans nos localités», dit-il. Il a émis le vœu que «l'Etat veille particulièrement, à la distribution et à la fourniture régulière destinée à la population, notamment en matière de carburant et d'électricité, afin que le mois se déroule le plus normalement du monde », a-t-il conclu.
SAMINYA BOUNOU:albalad
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