Comment le gouvernement entend il faire concilier ces mesures avec les indicateurs de réussite du programme Initiative pays pauvre très ende...
Comment le gouvernement entend il faire concilier ces mesures avec les indicateurs de réussite du programme Initiative pays pauvre très endettés (Ippte) du Fmi, au premier rang desquels la maitrise de la masse salariale. Et Surtout à un moment où on se rapproche inexorablement du délai, juin de 2012, du point d’achèvement de ce programme, qui correspondrait, dans le meilleur des cas, à une annulation de la dette publique du pays. D’ici deux semaines, c’està- dire en début du mois de septembre prochain, devrait entrer en vigueur les dispositions, du point de vue “effets pécuniaires“, du décret fixant les échelons indiciaires des corps des fonctionnaires de l’Union des Comores. Ce décret (N° 08-095/PR) signé, le 4 septembre 2008, par l’ancien chef de l’Etat, Ahmed Abdallah M. Sambi, fixait les indices minimaux et maximaux des trois catégories des emplois des corps des agents de l’Etat. Ainsi, les indices pour la catégorie dite “A“ ont été fixés de 1200 à 2650, 720 à 1.900 pour la catégorie “B“ et 525 à 1.110 pour la “C”. Les dispositions (effets pécuniaires) dudit décret ont été jusque-là suspendues pour une durée qui ne pourrait dépasser trois ans. Déjà, la prise en compte de la nouvelle grille salariale des enseignants du secteur public, depuis le mois d’octobre de l’année dernière, avait laissé apparaitre, selon le ministère des Finances publiques, “des situations inattendues“ au cours et après la mise en application de cette nouvelle grille. Il s’agissait d’une “confusion sur les modalités de son application et des interprétations contradictoires; une évaluation préalable de l’impact financier largement sous estimée, du simple au double, une masse salariale du corps enseignant qui est passée de 632 millions à 1, 0,74 milliard, soit une augmentation imputable à l’impact financier de la nouvelle grille de 442 millions, ce qui a eu comme conséquence de faire passer la masse salariale globale de 1, 520 milliard à 1,964 milliards“, avait noté, un communiqué du ministère des Finances publiques. Que sera donc l’impact financier de l’entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions? Comment le gouvernement entend-il faire concilier ces mesures avec les indicateurs de réussite du programme Initiative pays pauvre très endettés (Ippte) du Fmi, au premier rang desquels la maitrise de la masse salariale. Et Surtout à un moment où on se rapproche inexorablement du délai, juin de 2012, du point d’achèvement de ce programme, qui correspondrait, dans le meilleur des cas, à une annulation de la dette publique du pays. En attendant, le plafond de la masse salariale mensuelle négocié avec les partenaires financiers internationaux, 1,489 milliard de francs a, lui, déjà été troué et les mesures de reforme de la fonction publique restent, eux, lettre morte.
Kamardine Soulé: alwatwan
Kamardine Soulé: alwatwan
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