La crise malgache s'est embourbée dans la médiation de la SADC, qui souhaite le retour de Ravalomana. Une situation qui ne favorise pas ...
La crise malgache s'est embourbée dans la médiation de la SADC, qui souhaite le retour de Ravalomana. Une situation qui ne favorise pas l'organisation rapide d'élections. Et qui exaspère Rajoelina.
Andry Rajoelina, le président de la Haute Autorité de transition (HAT), a de plus en plus de mal à cacher l’agacement que lui inspirent les atermoiements de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). En cause : la réunionite aiguë imposée par l’organisation régionale, qui peine à mener à bien sa médiation et multiplie les « sommets de la dernière chance », mais aussi sa volonté d’autoriser l’ancien président Marc Ravalomanana à rentrer au pays. « D’habitude, en pareilles circonstances, l’Union africaine presse les autorités qui gèrent les transitions d’organiser des élections au plus vite pour sortir de la crise. Avec Madagascar, c’est l’inverse : nous sommes prêts, mais on nous en empêche », nous a confié Rajoelina.
Quant au cas Ravalomanana, un (très) proche du locataire du palais d’Iavoloha s’insurge : « Si ceux qui sont censés ramener la paix à Madagascar et nous aider à sortir de la crise se mettent à compliquer les choses… Pensez-vous une seconde qu’après la tuerie du 7 février 2009 [une trentaine de morts parmi les manifestants pro-Rajoelina, NDLR] et l’hostilité de l’armée à une telle éventualité son retour soit de nature à apaiser les tensions ? Non, il provoquerait inévitablement de nouveaux affrontements ! » Deux ans et cinq mois après le début de la crise, les Malgaches, qui pensaient que le temps des palabres était révolu, attendent toujours de se rendre aux urnes.JeuneAfrique
Andry Rajoelina, le président de la Haute Autorité de transition (HAT), a de plus en plus de mal à cacher l’agacement que lui inspirent les atermoiements de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). En cause : la réunionite aiguë imposée par l’organisation régionale, qui peine à mener à bien sa médiation et multiplie les « sommets de la dernière chance », mais aussi sa volonté d’autoriser l’ancien président Marc Ravalomanana à rentrer au pays. « D’habitude, en pareilles circonstances, l’Union africaine presse les autorités qui gèrent les transitions d’organiser des élections au plus vite pour sortir de la crise. Avec Madagascar, c’est l’inverse : nous sommes prêts, mais on nous en empêche », nous a confié Rajoelina.
Quant au cas Ravalomanana, un (très) proche du locataire du palais d’Iavoloha s’insurge : « Si ceux qui sont censés ramener la paix à Madagascar et nous aider à sortir de la crise se mettent à compliquer les choses… Pensez-vous une seconde qu’après la tuerie du 7 février 2009 [une trentaine de morts parmi les manifestants pro-Rajoelina, NDLR] et l’hostilité de l’armée à une telle éventualité son retour soit de nature à apaiser les tensions ? Non, il provoquerait inévitablement de nouveaux affrontements ! » Deux ans et cinq mois après le début de la crise, les Malgaches, qui pensaient que le temps des palabres était révolu, attendent toujours de se rendre aux urnes.JeuneAfrique
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