ATERIEL – Bien peu de sports peuvent laisser transparaître les inégalités qu’on peut apercevoir dans le cyclisme. Ne parlons pas des moyens...
ATERIEL – Bien peu de sports peuvent laisser transparaître les inégalités qu’on peut apercevoir dans le cyclisme. Ne parlons pas des moyens alloués à la formation des coureurs et à leur entraînement, nous ne les connaissons pas dans les îles voisines. Mais le vélo est un sport mécanique, et les machines sont de belles (ou moches...) illustrations des inégalités entre les îles.
L’équipe des Comores, partie en première position, est arrivée aux Seychelles sans vélo, avec seulement trois cyclistes. Il a fallu chercher des bicyclettes auprès de coureurs locaux. Quelques minutes plus tard, un Malgache s’élançait sur un vélo en aluminium. Puis un Mahorais, ayant mal réglé ses cale-pieds, déchaussait dès son premier coup de pédale. Un quart d’heure plus tard, toute son équipe se trompait de chemin à la sortie d’un rond-point, prenant la rue à contre-sens. Plus tard, un autre coureur mahorais, fâché de devoir faire le travail tout seul, laissait carrément tomber le vélo, fâché contre ses coéquipiers, les laissant finir à trois, alors que l’un d’eux était déjà distancé de plusieurs minutes...
Comores, Mayotte, Madagascar, tous se faisaient doubler par les Seychellois, Mauriciens et Réunionnais, pourtant partis longtemps après eux. Ce n’est sûrement qu’une raison de ces écarts faramineux, mais les Seychellois étaient tous sur des vélos BMC neufs, sauf Hudson, sur son vélo perso tuné. Les Mauriciens enfourchaient de leur côté le dernier modèle Look, et les Réunionnais pédalaient sur du neuf avec des roues lenticulaires. Même si aucun n’avait la même tenue : mais ils étaient en bleu, et avaient le mot “Réunion” marqué sur le dos. C’est déjà pas mal, mais pas très classe.source: clicanoo
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