Le directeur de la société comorienne des hydrocarbures (SCH), Said Abdallah Salim, a indiqué jeudi que l'entreprise publique accuse un...
Le directeur de la société comorienne des hydrocarbures (SCH), Said Abdallah Salim, a indiqué jeudi que l'entreprise publique accuse un retard de paiement d'échéances auprès du fournisseur des produits pétroliers, estimant, à près de 2 milliards de francs comoriens, l e montant de la dette de la société, soit 380 millions pour chaque échéance.
M. Salim s'exprimait au cours d'une séance-débat organisée au palais présidentiel de Beit Salam, présidée par le chef de l'Etat, au cours de laquelle il a présenté la photographie de la société, l es difficultés et l es acquis enregistrés ces trois dernières années. Le directeur de la SCH n'a pas, toutefois, présenté le bilan financier de l'entreprise comme attendaient les participants à la séance, parmi lesquels plusieurs membres du gouvernement et des représentants de la societé civile.
Il a seulement i ndiqué quelques réalisations dont « la remise à niveau » d'un terminal pétrolier à Mohéli qui a coûté près de 100 millions à l 'entreprise, et l e financement des travaux visant à améliorer l e déchargement des produits pétroliers au port de Moroni. M. Salim a, par ailleurs, souligné les efforts entrepris par la société pour améliorer les moyens de transport de ces mêmes produits à Anjouan.
«La société a des difficultés à faire face à la conjoncture internationale. Nous avons pu maintenir notre mission et, ce malgré les créances que certains partenaires nous doivent », a-t-il souligné. I l a fait savoir, par exemple, que la societé Ma-mwé n'a toujours pas payé ses dettes estimées à 11 milliards de francs comoriens.
L'ancien ministre des Affaires, Dr Mouhtar Ahmed Charif, s'est demandé comment une société peut fonctionner sans conseil d'administration, mais le patron de la SCH a répliqué, que « l'organe existe », en citant des membres de l'assemblée, sans les nommer.
Le directeur des Hydrocarbures a été mitraillé de questions notamment sur l 'opacité supposé, relative à la taxe unique (près de 2 milliards par an) qui devrait revenir à l'Etat. Il lui a été reproché « de n'avoir j amais rendu compte à propos de cet argent », et s'abstenant de toute collaboration avec ses supérieurs hiérarchiques.
M. Salim a fait savoir que la taxe unique avait servi, selon lui, au paiement de la prime alimentaire estimée à 10 millions par semaine et à la compensation de l a dotation du carburant de l'administration. Ces explications semblent n'avoir pas convaincu le public présent, constitué notamment d'anciens ministres des Finances.albalad
M. Salim s'exprimait au cours d'une séance-débat organisée au palais présidentiel de Beit Salam, présidée par le chef de l'Etat, au cours de laquelle il a présenté la photographie de la société, l es difficultés et l es acquis enregistrés ces trois dernières années. Le directeur de la SCH n'a pas, toutefois, présenté le bilan financier de l'entreprise comme attendaient les participants à la séance, parmi lesquels plusieurs membres du gouvernement et des représentants de la societé civile.
Il a seulement i ndiqué quelques réalisations dont « la remise à niveau » d'un terminal pétrolier à Mohéli qui a coûté près de 100 millions à l 'entreprise, et l e financement des travaux visant à améliorer l e déchargement des produits pétroliers au port de Moroni. M. Salim a, par ailleurs, souligné les efforts entrepris par la société pour améliorer les moyens de transport de ces mêmes produits à Anjouan.
«La société a des difficultés à faire face à la conjoncture internationale. Nous avons pu maintenir notre mission et, ce malgré les créances que certains partenaires nous doivent », a-t-il souligné. I l a fait savoir, par exemple, que la societé Ma-mwé n'a toujours pas payé ses dettes estimées à 11 milliards de francs comoriens.
L'ancien ministre des Affaires, Dr Mouhtar Ahmed Charif, s'est demandé comment une société peut fonctionner sans conseil d'administration, mais le patron de la SCH a répliqué, que « l'organe existe », en citant des membres de l'assemblée, sans les nommer.
Le directeur des Hydrocarbures a été mitraillé de questions notamment sur l 'opacité supposé, relative à la taxe unique (près de 2 milliards par an) qui devrait revenir à l'Etat. Il lui a été reproché « de n'avoir j amais rendu compte à propos de cet argent », et s'abstenant de toute collaboration avec ses supérieurs hiérarchiques.
M. Salim a fait savoir que la taxe unique avait servi, selon lui, au paiement de la prime alimentaire estimée à 10 millions par semaine et à la compensation de l a dotation du carburant de l'administration. Ces explications semblent n'avoir pas convaincu le public présent, constitué notamment d'anciens ministres des Finances.albalad
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