Dans l’histoire des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), les Comores n’ont pas souvent brillé. On ne dirait pas que la participation como...
Dans l’histoire des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), les Comores n’ont pas souvent brillé. On ne dirait pas que la participation comorienne a été plus anecdotique qu’autre chose, mais sa performance reste moyenne. Ce n’est pas pour autant que les Comoriens manquent d’ambition. Au contraire, ils aspirent toujours à bien faire. Du reste, l’objectif aux Seychelles est de faire toujours mieux que lors des précédentes éditions des JIOI.
En sept participations, les Comores ne totalisent que trois médailles d’or. La première fut glanée en 1979 à La Réunion avec l’équipe masculine de basket-ball. La seconde en 2003 à Maurice par Djamalidine Salhate aux 100m haies et la dernière en 2007 à Madagascar par Feta Ahamada toujours aux 100m haies. En 2011, l’île aux Parfums vise cinq médailles d’or au plus.
«On place la barre un peu plus haut cette fois-ci. Lors des deux derniers Jeux, on a ramené à chaque fois une médaille d’or. Pourquoi ne pas faire mieux cette fois-ci. On peut aller gagner trois ou quatre premières places aux Seychelles. C’est dans nos cordes. On a les sportifs pour atteindre cet objectif», confie Mohamed Aboudou Hassani, le Chef de Mission des Comores pour ces Jeux.
Cet objectif est osé, certes, mais la délégation comorienne dispose de quelques armes pour toucher leur rêve. Chose que ne réfute pas Mohamed Aboudou Hassani : «Il est vrai que dans les disciplines techniques, on ne fait que de la figuration mais dans d’autres, on a nos chances. Ce sera le cas en athlétisme, l’haltérophilie, le basket-ball, masculin bien sûr, et, pourquoi pas, le football.»
En athlétisme, les Comores détiennent quelques atouts. A commencer par Feta Ahamada. La sprinteuse et spécialiste des haies qui s’entraîne en France défendra son titre sur le 100m haies. Après avoir créé la surprise en 2007, elle sera la favorite sur son épreuve de prédilection où il faudra s’en méfier également sur le 100m.
Il y a aussi Youssouf Mhadjou. L’ancien sprinteur du Centre international de Maurice a les moyens de se mettre en évidence. Que dire de l’haltérophilie, si ce n’est que les Comores s’en remettent à Anwar Ben Ali. A Madagascar il y a quatre ans, il avait brillé. Aux Seychelles, l’île aux Parfums mise beaucoup sur lui. «Dans les autres disciplines individuelles comme la natation, le judo, le cyclisme, le badminton ou encore la voile, ce sera très difficile pour nous», concède Mohamed Youssouf Mhadjou.
Dans les sports collectifs, les Comores espèrent énormément de leur équipe masculine de basket-ball. Dans cette discipline, les Comoriens sont à chaque fois montés sur le podium lors des sept précédentes éditions. «Nos basketteurs ont une belle carte à jouer lors de ces Jeux. L’exploit de 1979 n’est pas illusoire aux Seychelles. A coup sûr, nos basketteurs seront sur le podium», avise Mohamed Youssouf Mhadjou.
Si en volley-ball, les Comores ne s’attendent pas à grand-chose, par contre ils ont de grandes attentes de leur équipe de football. En 2007, les Comoriens ont montré le bout du nez, tenant même tête à La Réunion dans la phase de poule. «On a une équipe qui a énormément progressé et l’apport de nos six expatriés de France rendra l’équipe encore plus compétitive», prévient le Chef de Mission.
Première délégation à faire son arrivée aux Seychelles, les Comores n’ont pas des ambitions démesurées. Réalistes, ils rêvent néanmoins d’une récolte dorée, meilleure que d’habitude. Avec un contingent de 160 sportifs, l’île aux Parfums aura à batailler ferme lors de ces Jeux pour atteindre ses objectifs.
Didier PRAGASSA:lexpress.mu
En sept participations, les Comores ne totalisent que trois médailles d’or. La première fut glanée en 1979 à La Réunion avec l’équipe masculine de basket-ball. La seconde en 2003 à Maurice par Djamalidine Salhate aux 100m haies et la dernière en 2007 à Madagascar par Feta Ahamada toujours aux 100m haies. En 2011, l’île aux Parfums vise cinq médailles d’or au plus.
«On place la barre un peu plus haut cette fois-ci. Lors des deux derniers Jeux, on a ramené à chaque fois une médaille d’or. Pourquoi ne pas faire mieux cette fois-ci. On peut aller gagner trois ou quatre premières places aux Seychelles. C’est dans nos cordes. On a les sportifs pour atteindre cet objectif», confie Mohamed Aboudou Hassani, le Chef de Mission des Comores pour ces Jeux.
Cet objectif est osé, certes, mais la délégation comorienne dispose de quelques armes pour toucher leur rêve. Chose que ne réfute pas Mohamed Aboudou Hassani : «Il est vrai que dans les disciplines techniques, on ne fait que de la figuration mais dans d’autres, on a nos chances. Ce sera le cas en athlétisme, l’haltérophilie, le basket-ball, masculin bien sûr, et, pourquoi pas, le football.»
Le basket vise un 8e podium
En athlétisme, les Comores détiennent quelques atouts. A commencer par Feta Ahamada. La sprinteuse et spécialiste des haies qui s’entraîne en France défendra son titre sur le 100m haies. Après avoir créé la surprise en 2007, elle sera la favorite sur son épreuve de prédilection où il faudra s’en méfier également sur le 100m.
Il y a aussi Youssouf Mhadjou. L’ancien sprinteur du Centre international de Maurice a les moyens de se mettre en évidence. Que dire de l’haltérophilie, si ce n’est que les Comores s’en remettent à Anwar Ben Ali. A Madagascar il y a quatre ans, il avait brillé. Aux Seychelles, l’île aux Parfums mise beaucoup sur lui. «Dans les autres disciplines individuelles comme la natation, le judo, le cyclisme, le badminton ou encore la voile, ce sera très difficile pour nous», concède Mohamed Youssouf Mhadjou.
Dans les sports collectifs, les Comores espèrent énormément de leur équipe masculine de basket-ball. Dans cette discipline, les Comoriens sont à chaque fois montés sur le podium lors des sept précédentes éditions. «Nos basketteurs ont une belle carte à jouer lors de ces Jeux. L’exploit de 1979 n’est pas illusoire aux Seychelles. A coup sûr, nos basketteurs seront sur le podium», avise Mohamed Youssouf Mhadjou.
Si en volley-ball, les Comores ne s’attendent pas à grand-chose, par contre ils ont de grandes attentes de leur équipe de football. En 2007, les Comoriens ont montré le bout du nez, tenant même tête à La Réunion dans la phase de poule. «On a une équipe qui a énormément progressé et l’apport de nos six expatriés de France rendra l’équipe encore plus compétitive», prévient le Chef de Mission.
Première délégation à faire son arrivée aux Seychelles, les Comores n’ont pas des ambitions démesurées. Réalistes, ils rêvent néanmoins d’une récolte dorée, meilleure que d’habitude. Avec un contingent de 160 sportifs, l’île aux Parfums aura à batailler ferme lors de ces Jeux pour atteindre ses objectifs.
Didier PRAGASSA:lexpress.mu