L'ambassadeur des Comores au Sénégal a tenu, samedi 13 août, un atelier de réflexion sous le thème « diagnostic et...
L'ambassadeur des Comores au Sénégal a tenu, samedi 13 août, un atelier de réflexion sous le thème « diagnostic et perspectives d'appui pédagogique et socioculturel aux étudiants comoriensau Sénégal »»
«Diagnostic et perspectives d'appui pédagogique et socioculturel aux étudiants comoriens au Sénégal », est le thème débattu lors de l'atelier de réflexion animé samedi dernier à Dakar, par l'ambassadeur des Comores au Sénégal, Mahamoud Soilih. Plusieurs personnes, dont des membres de la communauté travaillant au Sénégal, des docteurs, des auditeurs de justice et de représentants de l'Amicale des étudiants ont été conviés à ce rendez-vous qui s'est déroulé dans l a salle de conférence de l'ambassade.
L'ambassadeur a introduit son mot de bienvenue, d'abord, en exprimant ses tristesses suite au naufrage du bateau Madjiriha. I l a, par la suite, dressé un tableau des activités menées depuis sa prise de fonction, rappelant notamment l'octroi par l'Etat du Sénégal de 30 bourses à des étudiants comoriens et de 6 bourses pour la formation d'officiers de police.
Le débat a été ensuite orienté essentiellement sur deux points, à savoir la réorganisation pédagogique et socioculturelle des étudiants et le rôle que doit jouer l'Etat comorien envers ses ressortissants.«Mon ambition est de faire de cette ambassade un lieu d'instruction », dira l'ambassadeur qui, selon ses termes, voudrait «contribuer à la naissance d'une élite dans les années à venir».
La séance a recommandé entre autres, le recensement des étudiants par niveau et par filière, notamment ceux sollicitant poursuivre leurs études en Master et Doctorat, ainsi que la facilitation de l'accès des étudiants dans les universités et écoles sénégalaises. Cette réflexion ne s'est pas limitée à la recherche de solutions aux étudiants résidents. Elle aura aussi permis d'accoucher quelques idées, dont la création d'une structure d'orientation depuis les Comores, pour faciliter les demandes d'inscription des nouveaux bacheliers, les demandes de visa d'entrée et de séjour, et l'identification des besoins de l'État comorien en termes de spécialités.
«Le manque d'un organe d'orientation pénalise les nouveaux bacheliers et tous ceux qui désirent se spécialiser, ne connaissant pas les besoins actuels du pays» se désole M. Mohamed Charahabil, Docteur en écologie et agroforesterie.Pour rappel, la communauté comorienne a organisé, sous l'initiative de M.Soilihi, une cérémonie de prières, après celle de vendredi dernier, au quartier Gueule-Tapée (Dakar), à l a mémoire des disparus du naufrage de Maddiriha, dans l a nuit du lundi 8 août
HASSANI AHAMADA NADHOIRI
L'ambassadeur a introduit son mot de bienvenue, d'abord, en exprimant ses tristesses suite au naufrage du bateau Madjiriha. I l a, par la suite, dressé un tableau des activités menées depuis sa prise de fonction, rappelant notamment l'octroi par l'Etat du Sénégal de 30 bourses à des étudiants comoriens et de 6 bourses pour la formation d'officiers de police.
Le débat a été ensuite orienté essentiellement sur deux points, à savoir la réorganisation pédagogique et socioculturelle des étudiants et le rôle que doit jouer l'Etat comorien envers ses ressortissants.«Mon ambition est de faire de cette ambassade un lieu d'instruction », dira l'ambassadeur qui, selon ses termes, voudrait «contribuer à la naissance d'une élite dans les années à venir».
La séance a recommandé entre autres, le recensement des étudiants par niveau et par filière, notamment ceux sollicitant poursuivre leurs études en Master et Doctorat, ainsi que la facilitation de l'accès des étudiants dans les universités et écoles sénégalaises. Cette réflexion ne s'est pas limitée à la recherche de solutions aux étudiants résidents. Elle aura aussi permis d'accoucher quelques idées, dont la création d'une structure d'orientation depuis les Comores, pour faciliter les demandes d'inscription des nouveaux bacheliers, les demandes de visa d'entrée et de séjour, et l'identification des besoins de l'État comorien en termes de spécialités.
«Le manque d'un organe d'orientation pénalise les nouveaux bacheliers et tous ceux qui désirent se spécialiser, ne connaissant pas les besoins actuels du pays» se désole M. Mohamed Charahabil, Docteur en écologie et agroforesterie.Pour rappel, la communauté comorienne a organisé, sous l'initiative de M.Soilihi, une cérémonie de prières, après celle de vendredi dernier, au quartier Gueule-Tapée (Dakar), à l a mémoire des disparus du naufrage de Maddiriha, dans l a nuit du lundi 8 août
HASSANI AHAMADA NADHOIRI
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