Des professeurs issus des établissements privés et des contractuels ont été réquisitionnés pour composer le nouveau jury du baccalauréat ses...
Des professeurs issus des établissements privés et des contractuels ont été réquisitionnés pour composer le nouveau jury du baccalauréat session 2011.Ils ont commencé, hier, la correction du baccalauréat sans le corps enseignant de l'administration publique.
L'intersyndicale qui s'est réunie d'urgence, hier à l'école « Foundi Saïd Mnemoi » de Moroni, maintient son mot d'ordre. « Pas question de baisser les bras!»
Au lycée de Moroni, un nouveau jury a été convoq ué et la correction du baccalauréat avait démarré pour toutes l es disciplines, à l'exception du français, d'après un professeur d'anglais qui avait réussi à s'introduire à l'intérieur de l'établissement encerclé par des forces de la gendarmerie depuis trois j ours.
« Mercredi, quelques départements avaient démarré la correction, mais ce jeudi toutes les disciplines sont presque complètes », a affirmé à Albalad une source du secrétariat des examens.
Pas habilités à corriger
L'intersyndical des enseignants, très choqué par l'attitude du commissariat à
l'Education de Ngazidja, s'était quant à lui rassemblé à l'école « Foundi Saïd Mnemoi » de Moroni, hier matin, pour essayer d'adopter une nouvelle ligne de conduite.
« Pas question de baisser les bras. Les autorités ont réquisitionné des professeurs des écoles privées et des contractuels. Ces derniers ont subi des menaces et ils se sont laissés avoir », a fait savoir Abdou El-Anziz, secrétaire adjoint du syndicat des professeurs au niveau de Ngazidda.
Plusieurs indécences
Pour Moussa Mfoungouliyé, un leader de l'intersyndical, le corps enseignant pourrait bien reprendre la correction, mais à condition que ceux qui sont réquisitionnés soient renvoyés car, a-t-il dit : « i ls ne sont pas habilités à corriger une telle épreuve ».
D'autres professeurs craignent pour l a valeur de la correction et affirment que « seulement un quart des agents réquisitionnés aurait déjà participé à une telle opération ».
« Le secrétariat de l'examen nous a fait observer que dans la correction de l 'épreuve des sciences, notamment, plusieurs indécences ont été relevées. Alors on est catégorique. Pour qu'on participe à la correction, il faut dééà qu'on annule celle qui a dééà été faite. Sinon l 'examen ne sera jamais crédible », a déclaré un syndicaliste.
Prise d'otage
« On va poursuivre les discussions. Le pire c'est qu'aucune autorité n'accepte d'endosser sa responsabilité. Ni le ministre de l'Education nationale, ni le commissaire à l'Education de Ngazidda », a dit le secrétaire général du SNPC, Faridi Msahazi, joint en fin d'après midi par Albalad.
Face à cette crise l es parents sont nombreux à réagir et qualifient l e bras de fer entre l'intersyndical de l'enseignement et le gouvernement d'une situation de « prise d'otage de l'avenir des enfants comoriens». Ils encouragent l es différentes parties à «jouer cartes sur table, pour une solution définitive des problèmes de salaires des enseignants ».
al-hamdiabdillah
L'intersyndicale qui s'est réunie d'urgence, hier à l'école « Foundi Saïd Mnemoi » de Moroni, maintient son mot d'ordre. « Pas question de baisser les bras!»
Au lycée de Moroni, un nouveau jury a été convoq ué et la correction du baccalauréat avait démarré pour toutes l es disciplines, à l'exception du français, d'après un professeur d'anglais qui avait réussi à s'introduire à l'intérieur de l'établissement encerclé par des forces de la gendarmerie depuis trois j ours.
« Mercredi, quelques départements avaient démarré la correction, mais ce jeudi toutes les disciplines sont presque complètes », a affirmé à Albalad une source du secrétariat des examens.
Pas habilités à corriger
L'intersyndical des enseignants, très choqué par l'attitude du commissariat à
l'Education de Ngazidja, s'était quant à lui rassemblé à l'école « Foundi Saïd Mnemoi » de Moroni, hier matin, pour essayer d'adopter une nouvelle ligne de conduite.
« Pas question de baisser les bras. Les autorités ont réquisitionné des professeurs des écoles privées et des contractuels. Ces derniers ont subi des menaces et ils se sont laissés avoir », a fait savoir Abdou El-Anziz, secrétaire adjoint du syndicat des professeurs au niveau de Ngazidda.
Plusieurs indécences
Pour Moussa Mfoungouliyé, un leader de l'intersyndical, le corps enseignant pourrait bien reprendre la correction, mais à condition que ceux qui sont réquisitionnés soient renvoyés car, a-t-il dit : « i ls ne sont pas habilités à corriger une telle épreuve ».
D'autres professeurs craignent pour l a valeur de la correction et affirment que « seulement un quart des agents réquisitionnés aurait déjà participé à une telle opération ».
« Le secrétariat de l'examen nous a fait observer que dans la correction de l 'épreuve des sciences, notamment, plusieurs indécences ont été relevées. Alors on est catégorique. Pour qu'on participe à la correction, il faut dééà qu'on annule celle qui a dééà été faite. Sinon l 'examen ne sera jamais crédible », a déclaré un syndicaliste.
Prise d'otage
« On va poursuivre les discussions. Le pire c'est qu'aucune autorité n'accepte d'endosser sa responsabilité. Ni le ministre de l'Education nationale, ni le commissaire à l'Education de Ngazidda », a dit le secrétaire général du SNPC, Faridi Msahazi, joint en fin d'après midi par Albalad.
Face à cette crise l es parents sont nombreux à réagir et qualifient l e bras de fer entre l'intersyndical de l'enseignement et le gouvernement d'une situation de « prise d'otage de l'avenir des enfants comoriens». Ils encouragent l es différentes parties à «jouer cartes sur table, pour une solution définitive des problèmes de salaires des enseignants ».
al-hamdiabdillah
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