Houmed Msaidié L'intersyndicale a rejeté, une nouvelle fois, ce mardi, la demande des autorités à reprendre la correction du baccalau...
Houmed Msaidié |
L'intersyndicale a rejeté, une nouvelle fois, ce mardi, la demande des autorités à reprendre la correction du baccalauréat, et cela malgré les menaces de sanctions brandies par le gouvernement. Le ton se durcit et les deux parties semblent s'engager dans un long dialogue de sourds.
Les responsables politiques réagissent et beaucoup se disent « très inquiets » de l'évolution de la situation qui « ne joue pas en faveur des enfants. » Mohamed Ali Dia, président du parti national des Comores(Panaco) pense qu'il faut relancer l es négociations parce qu' « au-delà ça sera fatal pour les enfants. » Pour lui, il est nécessaire qu'une « partie cède quelques points pour l'intérêt des nos enfants. » Said Abdallah Cheik Soilihi, porte parole de l'union nationale pour le développement des Comores(Undc) demande aux enseignants« d'aller jusqu'au bout de la l ogique des choses, en reprenant les examens en mains et prendre ainsi la population à témoin. » Les enseignants « doivent soulever le débat à un autre moment », suggère Cheick Soilihi qui juge que « quelque soit la légitimité et l a légalité des revendications des enseignants, on ne peut pas gâcher l 'avenir des enfants ». Et le responsable de l 'Undc de se demander « pourquoi l e corps enseignant accepte de signer des protocoles, tout en sachant pertinemment qu'ils ne seront pas respectés ».
De son coté, Kamar Ezaman, ancien ministre des fiances de Ngazidja, qui a critiqué le décret instaurant la nouvelle grille, demande « l a reprise du dialogue et l'instauration de la confiance » parce qu'il « ne faut prendre les enfants en otage. » L'ancien ministre reconnaît qu'il faut « un débat de fond » sur l a question de la masse salariale. « Il ne faut pas résoudre seulement le problème d'un décret, mais aussi celui relatif à nos partenaires économiques, »a-t-il insisté.
Pour Houmed Msaidié, le patron de la convention pour le renouveau des Comores(Crc), « tout en reconnaissant la légitimité des revendications des enseignants », il estime qu'il faut « corriger » l es comportements, « la vie ne s'arrête pas demain». Msaidié est « convaincu » qu'il y a des solutions pour « le paiement régulier des salaires, suivant la nouvelle grille et tenant compte
du coût de la vie. » Et il insiste : « je ne fais pas de la surenchère, la solution existe ».
MMADI MOINDJIE:albalad
Les responsables politiques réagissent et beaucoup se disent « très inquiets » de l'évolution de la situation qui « ne joue pas en faveur des enfants. » Mohamed Ali Dia, président du parti national des Comores(Panaco) pense qu'il faut relancer l es négociations parce qu' « au-delà ça sera fatal pour les enfants. » Pour lui, il est nécessaire qu'une « partie cède quelques points pour l'intérêt des nos enfants. » Said Abdallah Cheik Soilihi, porte parole de l'union nationale pour le développement des Comores(Undc) demande aux enseignants« d'aller jusqu'au bout de la l ogique des choses, en reprenant les examens en mains et prendre ainsi la population à témoin. » Les enseignants « doivent soulever le débat à un autre moment », suggère Cheick Soilihi qui juge que « quelque soit la légitimité et l a légalité des revendications des enseignants, on ne peut pas gâcher l 'avenir des enfants ». Et le responsable de l 'Undc de se demander « pourquoi l e corps enseignant accepte de signer des protocoles, tout en sachant pertinemment qu'ils ne seront pas respectés ».
De son coté, Kamar Ezaman, ancien ministre des fiances de Ngazidja, qui a critiqué le décret instaurant la nouvelle grille, demande « l a reprise du dialogue et l'instauration de la confiance » parce qu'il « ne faut prendre les enfants en otage. » L'ancien ministre reconnaît qu'il faut « un débat de fond » sur l a question de la masse salariale. « Il ne faut pas résoudre seulement le problème d'un décret, mais aussi celui relatif à nos partenaires économiques, »a-t-il insisté.
Pour Houmed Msaidié, le patron de la convention pour le renouveau des Comores(Crc), « tout en reconnaissant la légitimité des revendications des enseignants », il estime qu'il faut « corriger » l es comportements, « la vie ne s'arrête pas demain». Msaidié est « convaincu » qu'il y a des solutions pour « le paiement régulier des salaires, suivant la nouvelle grille et tenant compte
du coût de la vie. » Et il insiste : « je ne fais pas de la surenchère, la solution existe ».
MMADI MOINDJIE:albalad
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