Deux filières d’intervention, le maraichage et l’aviculture, sont les raisons d’être du projet “Chaine des valeurs agricoles de Mohéli“. Com...
Deux filières d’intervention, le maraichage et l’aviculture, sont les raisons d’être du projet “Chaine des valeurs agricoles de Mohéli“. Comme son nom l’indique, ce projet relatif à la promotion des conditions économiques et sociales des jeunes et des femmes de l’île de Mohéli au travers l’appui en agriculture, fonctionne suivant une approche filière qui s’étend non seulement de la production à la conservation, mais aussi de la transformation à la commercialisation.
Fidèle à son crédo visant l’augmentation des revenus des paysans mohéliens, le projet “Chaine des valeurs“ appuie une centaine de bénéficiaires issus de trois sites de production identifiés, à savoir Fomboni, Miringoni et Wala. Les sites de production sont ainsi repartis dans l’ensemble de l’île. Les bénéficiaires sont notamment des femmes (un peu plus de 50%) et des jeunes (jusqu’à 40%).
Le projet appuie également des maraichers qui étaient déjà en pleine activité en dehors des zones de projet. Il conviendrait de souligner que des locaux sont aménagés pour accueillir des unités de transformation de cinq produits maraichers, à savoir les tomates, les oignons, les choux pommés, les haricots verts et les carottes. Quant aux équipements de conservation et de transformation qui doivent être installés dans ces sites, certains parmi eux sont déjà réceptionnés à Moroni et seront incessamment acheminés à Mohéli.
Pour rappel, le projet a établi, dès le départ, un chronogramme allant de la période des récoltes à la phase de mise en place opérationnelle des moyens et équipements de conservation et de transformation des produits. De ce fait, les premières récoltes devront intervenir en octobre 2011. En plus, un circuit de commercialisation a été établi pour assurer l’écoulement de la production des bénéficiaires. Une camionnette et un pickup destinés à la commercialisation sont déjà opérationnels. L’on attend, à l’heure actuelle, l’arrivée d’un camion aménagé suivant le standard requis et d’un bateau devant assurer l’acheminement des produits dans les autres îles.
Ce renforcement de la logistique, attendue très prochainement, favorisera davantage ce circuit, ce qui aidera sans nul doute à répondre aux différents besoins de la population en matière de maraichage, dans l’ensemble du territoire. Il est en tout cas plus qu’évident que l’implantation de ces produits maraichers et des unités de transformation, ont permis aux bénéficiaires issus de ces communautés différentes, initialement en conflit, d’interagir, voire d’établir des liens de convivialité et de bon voisinage. Cela ne fait que renforcer la cohésion sociale et apaiser les tensions intercommunautaires, l’un des résultats phares attendus de ce projet financé par le Fonds de consolidation de la Paix.
Ediamine Bedja
Coordinateur du Projet “Chaine de Valeur“
Alwatwan
Fidèle à son crédo visant l’augmentation des revenus des paysans mohéliens, le projet “Chaine des valeurs“ appuie une centaine de bénéficiaires issus de trois sites de production identifiés, à savoir Fomboni, Miringoni et Wala. Les sites de production sont ainsi repartis dans l’ensemble de l’île. Les bénéficiaires sont notamment des femmes (un peu plus de 50%) et des jeunes (jusqu’à 40%).
Le projet appuie également des maraichers qui étaient déjà en pleine activité en dehors des zones de projet. Il conviendrait de souligner que des locaux sont aménagés pour accueillir des unités de transformation de cinq produits maraichers, à savoir les tomates, les oignons, les choux pommés, les haricots verts et les carottes. Quant aux équipements de conservation et de transformation qui doivent être installés dans ces sites, certains parmi eux sont déjà réceptionnés à Moroni et seront incessamment acheminés à Mohéli.
Pour rappel, le projet a établi, dès le départ, un chronogramme allant de la période des récoltes à la phase de mise en place opérationnelle des moyens et équipements de conservation et de transformation des produits. De ce fait, les premières récoltes devront intervenir en octobre 2011. En plus, un circuit de commercialisation a été établi pour assurer l’écoulement de la production des bénéficiaires. Une camionnette et un pickup destinés à la commercialisation sont déjà opérationnels. L’on attend, à l’heure actuelle, l’arrivée d’un camion aménagé suivant le standard requis et d’un bateau devant assurer l’acheminement des produits dans les autres îles.
Ce renforcement de la logistique, attendue très prochainement, favorisera davantage ce circuit, ce qui aidera sans nul doute à répondre aux différents besoins de la population en matière de maraichage, dans l’ensemble du territoire. Il est en tout cas plus qu’évident que l’implantation de ces produits maraichers et des unités de transformation, ont permis aux bénéficiaires issus de ces communautés différentes, initialement en conflit, d’interagir, voire d’établir des liens de convivialité et de bon voisinage. Cela ne fait que renforcer la cohésion sociale et apaiser les tensions intercommunautaires, l’un des résultats phares attendus de ce projet financé par le Fonds de consolidation de la Paix.
Ediamine Bedja
Coordinateur du Projet “Chaine de Valeur“
Alwatwan
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