Le boutre comorien “Madjiriha“, qui a son port d’attache à Mutsamudu Ndzuwani) et voulant rallier l’île de Ndzuwani, a fait naufrage aux ...
Le boutre comorien “Madjiriha“, qui a son port d’attache à Mutsamudu Ndzuwani) et voulant rallier l’île de Ndzuwani, a fait naufrage aux larges de la Grande-comore Ngazidja dans la nuit du lundi à mardi 9 août, Le drame s’est produit non loin des côtes de Shindini, au sud de l’île. Le bilan, qui ne cessait de s’alourdir d’un moment à l’autre, était d’une soixantaine de survivants et entre cinquante et soixante corps repêchés, hier, en fin d’après-midi. Les responsables du Croissant rouge, présents sur les lieux, ont précisé que d’autres corps flottants en mer allaient être récupérés.
Le naufrage du Madjiriha vient allonger la liste noire du transport maritime inter-île et régionale. Certains ont laissé des souvenirs douloureux notamment la disparition en mer du ferry “Sam-Son“ en 2004. En dehors des naufrages dans le bras de mer séparant Ndzuwani et Maore, la disparition du Sam-Som près des côtes malgaches avec à son bord cent vingt personnes, le dimanche 7 mars 2004, est considérée comme la plus grande catastrophe maritime des Comores. Le navire, qui a embarqué des passagers de nationalités comorienne, malgache et française y compris l’équipage aux ports de Moroni et Mutsamudu à destination de Mahajanga, a chaviré du fait de violentes rafales de la tempête Gafilo.
Miraculeusement une seule personne, une dame, a été reconnue rescapée de cet accident maritime. Deux ans plus tard, un autre bateau battant pavillon comorien, “Al-Moubaraka“, a fait naufrage au large de Mayotte samedi 9 septembre 2006, faisant ainsi vingt morts et trente trois disparus. Il était parti de Mahajanga, ville côtière ouest de Madagascar, pour rejoindre Ndzuwani, aux Comores, avec soixante seize personnes à bord, dont vingt quatre membres d’équipage et douze Malgaches.
Le navire a chaviré à 60 miles environ des côtes mahoraises, peu après avoir quitté Mahajanga alors que de forts vents soufflaient sur la zone. A cela s’ajoute le drame du “Niyati Soifa“ : une soixantaine de morts près des côtes mohéliennes. Le naufrage s’est produit le samedi 27 juillet 1996 et seules dix personnes ont pu atteindre la terre ferme, secourues par des pêcheurs. Les premières informations avaient révélé que ce drame a été causé par la double négligence du propriétaire du boutre, qui a pris à bord plus de personnes qu’il en fallait, et par des éléments de la gendarmerie nationale, qui ont d’abord laissé partir de Moroni une embarcation surchargée et qui n’ont pas répondu à Fomboni aux appels radio des naufragés.
Aux Comores le mauvais entretien des navires est souvent la cause des catastrophes. Le cargo comorien “Ile d’Anjouan“ a sombré aussi jeudi 16 avril 2009 au large des côtes de la Tanzanie. Le bateau avait à son bord quarante sept passagers et vingt neuf membres d’équipage, en plus du bétail et de marchandises diverses. Un porte-conteneurs allemand, MS Dorian, qui faisait route vers Zanzibar avait reçu un appel de détresse en provenance du “Ile d’Anjouan“ et s’est détourné pour porter secours au navire en perdition, repêchant soixante quinze personnes.
Les sauveteurs ont malgré tout déploré la mort d’un des membres de l’équipage. A chacun de ces naufrages, les autorités compétentes font ressortir du fond des tiroirs de leurs bureaux des mesures réglementant la circulation maritime. Cette fois-ci, ce sera aussi le cas. Mais après…
Msa: alwatwan
Le naufrage du Madjiriha vient allonger la liste noire du transport maritime inter-île et régionale. Certains ont laissé des souvenirs douloureux notamment la disparition en mer du ferry “Sam-Son“ en 2004. En dehors des naufrages dans le bras de mer séparant Ndzuwani et Maore, la disparition du Sam-Som près des côtes malgaches avec à son bord cent vingt personnes, le dimanche 7 mars 2004, est considérée comme la plus grande catastrophe maritime des Comores. Le navire, qui a embarqué des passagers de nationalités comorienne, malgache et française y compris l’équipage aux ports de Moroni et Mutsamudu à destination de Mahajanga, a chaviré du fait de violentes rafales de la tempête Gafilo.
Miraculeusement une seule personne, une dame, a été reconnue rescapée de cet accident maritime. Deux ans plus tard, un autre bateau battant pavillon comorien, “Al-Moubaraka“, a fait naufrage au large de Mayotte samedi 9 septembre 2006, faisant ainsi vingt morts et trente trois disparus. Il était parti de Mahajanga, ville côtière ouest de Madagascar, pour rejoindre Ndzuwani, aux Comores, avec soixante seize personnes à bord, dont vingt quatre membres d’équipage et douze Malgaches.
Le navire a chaviré à 60 miles environ des côtes mahoraises, peu après avoir quitté Mahajanga alors que de forts vents soufflaient sur la zone. A cela s’ajoute le drame du “Niyati Soifa“ : une soixantaine de morts près des côtes mohéliennes. Le naufrage s’est produit le samedi 27 juillet 1996 et seules dix personnes ont pu atteindre la terre ferme, secourues par des pêcheurs. Les premières informations avaient révélé que ce drame a été causé par la double négligence du propriétaire du boutre, qui a pris à bord plus de personnes qu’il en fallait, et par des éléments de la gendarmerie nationale, qui ont d’abord laissé partir de Moroni une embarcation surchargée et qui n’ont pas répondu à Fomboni aux appels radio des naufragés.
Aux Comores le mauvais entretien des navires est souvent la cause des catastrophes. Le cargo comorien “Ile d’Anjouan“ a sombré aussi jeudi 16 avril 2009 au large des côtes de la Tanzanie. Le bateau avait à son bord quarante sept passagers et vingt neuf membres d’équipage, en plus du bétail et de marchandises diverses. Un porte-conteneurs allemand, MS Dorian, qui faisait route vers Zanzibar avait reçu un appel de détresse en provenance du “Ile d’Anjouan“ et s’est détourné pour porter secours au navire en perdition, repêchant soixante quinze personnes.
Les sauveteurs ont malgré tout déploré la mort d’un des membres de l’équipage. A chacun de ces naufrages, les autorités compétentes font ressortir du fond des tiroirs de leurs bureaux des mesures réglementant la circulation maritime. Cette fois-ci, ce sera aussi le cas. Mais après…
Msa: alwatwan
COMMENTAIRES