Le directeur général des la société des hydrocarbures a été auditionné le samedi comme annoncé dans ces colonnes dans l'édition de vendr...
Le directeur général des la société des hydrocarbures a été auditionné le samedi comme annoncé dans ces colonnes dans l'édition de vendredi. Il lui a été demandé de fournir «pièces » manquant pour justifier sa gestion sur la taxe unique. Affaire à suivre.
Le procureur de la République, Soilihi Mahmoud, a indiqué samedi que le directeur de la société nationale des hydrocarbures, Said Abdallah Salim, devrait apporter «des pièces qui manquent», indispensables pour éclairer le parquet sur le versement et la gestion des fonds de la taxe unique prélevés sur l es produits pétroliers.
«Je l'ai entendu pendant plusieurs heures. Il n'y a rien à dire pour l'instant. Il a fourni des éléments. Je vais les analyser. Mais, il y a des pièces qui manquent, on verra dans les prochains jours», a déclaré M. Mahamoud peu après l'audition. Une foule importante s'était constituée tôt le matin au tribunal de Moroni «pour soutenir et manifester leur solidarité» au patron des Hydrocarbures. Ce dernier qui est apparu souriant après l'audition, n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.
D'après le procureur, la justice cherche à savoir comment la taxe unique qui devrait revenir à l'Etat, a été gérée depuis 2008. La taxe en question dont le montant serait de près de 2 milliards de francs comoriens par an, devrait être versé dans un compte de l'Etat domicilié à la banque centrale des Comores (BCC). Mais certains argentiers de l'Union ont affirmé, à plusieurs reprises, «qu'ils n'ont jamais vu l'argent de la taxe unique».
Le chef de l'Etat et son vice-président actuel en charge des Finances avaient noté «une absence de collaboration» de M. Salim s'agissant de cette taxe. Mais, ce dernier s'est défendu, soulignant que les fonds ont été utilisés notamment pour payer la dotation en carburant de l'administration et de la prime alimentaire accordée aux soldats. Affaire à suivre.albalad
Le procureur de la République, Soilihi Mahmoud, a indiqué samedi que le directeur de la société nationale des hydrocarbures, Said Abdallah Salim, devrait apporter «des pièces qui manquent», indispensables pour éclairer le parquet sur le versement et la gestion des fonds de la taxe unique prélevés sur l es produits pétroliers.
«Je l'ai entendu pendant plusieurs heures. Il n'y a rien à dire pour l'instant. Il a fourni des éléments. Je vais les analyser. Mais, il y a des pièces qui manquent, on verra dans les prochains jours», a déclaré M. Mahamoud peu après l'audition. Une foule importante s'était constituée tôt le matin au tribunal de Moroni «pour soutenir et manifester leur solidarité» au patron des Hydrocarbures. Ce dernier qui est apparu souriant après l'audition, n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.
D'après le procureur, la justice cherche à savoir comment la taxe unique qui devrait revenir à l'Etat, a été gérée depuis 2008. La taxe en question dont le montant serait de près de 2 milliards de francs comoriens par an, devrait être versé dans un compte de l'Etat domicilié à la banque centrale des Comores (BCC). Mais certains argentiers de l'Union ont affirmé, à plusieurs reprises, «qu'ils n'ont jamais vu l'argent de la taxe unique».
Le chef de l'Etat et son vice-président actuel en charge des Finances avaient noté «une absence de collaboration» de M. Salim s'agissant de cette taxe. Mais, ce dernier s'est défendu, soulignant que les fonds ont été utilisés notamment pour payer la dotation en carburant de l'administration et de la prime alimentaire accordée aux soldats. Affaire à suivre.albalad
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