(HZK-Presse) – Un mois après l'éclatement du scandale financier à la société nationale des postes et services financier (SNPSF), le gou...
(HZK-Presse) – Un mois après l'éclatement du scandale financier à la société nationale des postes et services financier (SNPSF), le gouverneur de la banque centrale vient de nommer un comité pour gérer cet établissement bancaire. Mohamed Halifa prend la tête de ce directoire de trois personnes pour une durée de 6 mois.
Depuis le 14 juillet dernier, la société nationale des postes et des services financiers a une nouvelle direction. Pendant que l'ancien directeur général et le comptable de cette société d'Etat entament leur troisième semaine derrière les barreaux, le gouverneur de la Banque centrale vient de nommer un comité de trois ou quatre personnes pour assurer sa gestion. « Le gouverneur de la banque centrale a agi conformément à la loi bancaire qui lui permet d'agir dans ce sens lorsque une société bancaire a des difficultés », nous explique un proche du dossier.
Mohamed Halifa, un ancien de la Banque centrale et aujourd'hui à la retraite, hérite de la lourde tache de diriger ce comite en vue de redresser cette institution financière « fragile » après la malversation financière évaluée à plus de 500 millions de nos francs. Ben Omar qui était jusqu'ici directeur général par intérim après la suspension du directeur général et du directeur administratif et financier et Youssouf Ahmad, directeur de la poste, siège dans ce comité qui selon la loi « ne peut dépasser 6 mois ». André Olive, un conseiller du directeur général complète cette équipe du directoire comme expert de la commission.
Mais ce conseiller expatrié et ancien de la banque centrale ne fait pas l'unanimité. Lors de son premier contact avec les cadres de l'entreprise, le nouveau patron de la SNPSF l'a appris. « Les cadres de la société lui ont clairement expliqué qu'on n'a pas besoin de ce conseiller pour diriger la société. Il est dans la société depuis un an et on n'a rien vu de son apport. Il est presque inutile dans la société », déclare un cadre de la société sous l'anonymat.
Le cas de ce conseiller n'est pas en réalité la seule inquiétude du personnel. « Parmi les trois membres du comité aucun d'eux n'est financier et ne maitrise le domaine bancaire », poursuit notre interlocuteur. Les employés sont sur le point de saisir le ministre des Finances pour lui expliquer de la situation.
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