Frahaty Ali Msa fait partie de ces comoriennes qui font parler d’elles depuis presque trois ans. Originaire de Mde ya Bambao, à quelques e...
Frahaty Ali Msa fait partie de ces comoriennes qui font parler d’elles depuis presque trois ans. Originaire de Mde ya Bambao, à quelques encablures de la capitale, cette spécialiste des courses de fond avoue avoir attrapé le virus de l’athlétisme dès son bas âge. Du haut de son 1.65 (elle pèse 54 kg), elle a déjà été sacrée championne du semi-marathon en 2010 avant de décrocher, la même année, le titre de championne du marathon international des Comores avec un chrono de 3h 37’24.
En mars dernier, elle a remporté haut la main la “Course des femmes“ en seize petites minutes sur un parcours de 6 km et devant, tenez-vous bien, 304 candidates. C’est Issouf Soilih alias Africa, directeur technique national (Dtn) de l’athlétisme, qui a repéré la jeune fille de 14 ans qu’elle était (elle en a aujourd’hui 17) lors d’une compétition organisée à Moroni en 2008. Depuis, elle progresse au fil des mois jusqu’à s’imposer comme l’une des valeurs sûres de l’athlétisme comorien.
“Frahaty ne court pas vite, mais elle peut courir pendant des heures entières ; elle est très endurante. Elle ne cesse de se surpasser. Après le semi-marathon, elle s’est attaquée au marathon“, raconte Africa. Frahaty figure aujourd’hui parmi la soixantaine d’athlètes qui logent à l’Injs (l’Institut national de la jeunesse et des sports) avant le départ de la délégation comorienne à la deuxième édition seychelloise des Jeux des Iles de l’Océan indien. Elle y fait ses entrainements.
"Je m’entraine chaque matin même avant le regroupement de l’Injs“, dit-elle avant de préciser : “Je m’élance à 5h pour faire un aller-retour sur une distance de 25 km en en compagnie de Hakim, mon partenaire d’entrainement". Cette élève de 1ère A au lycée Saïd Mohamed Cheick de Moroni espère ne pas décevoir les Comores. Pour la première fois, elle va représenter les couleurs nationales à l’étranger. Très discrète, Frahaty sort rarement et bosse dur. Elle dit ne pas être habituée “aux chuchotements et autres manies des jeunes de sa génération“. Depuis toujours elle n’a qu’un amour : la ligne d’arrivée d’une bonne course, qu’elle espère continuer à fouler, toujours avant tout le monde.
Elie-Dine Djouma:alwatwan
En mars dernier, elle a remporté haut la main la “Course des femmes“ en seize petites minutes sur un parcours de 6 km et devant, tenez-vous bien, 304 candidates. C’est Issouf Soilih alias Africa, directeur technique national (Dtn) de l’athlétisme, qui a repéré la jeune fille de 14 ans qu’elle était (elle en a aujourd’hui 17) lors d’une compétition organisée à Moroni en 2008. Depuis, elle progresse au fil des mois jusqu’à s’imposer comme l’une des valeurs sûres de l’athlétisme comorien.
“Frahaty ne court pas vite, mais elle peut courir pendant des heures entières ; elle est très endurante. Elle ne cesse de se surpasser. Après le semi-marathon, elle s’est attaquée au marathon“, raconte Africa. Frahaty figure aujourd’hui parmi la soixantaine d’athlètes qui logent à l’Injs (l’Institut national de la jeunesse et des sports) avant le départ de la délégation comorienne à la deuxième édition seychelloise des Jeux des Iles de l’Océan indien. Elle y fait ses entrainements.
"Je m’entraine chaque matin même avant le regroupement de l’Injs“, dit-elle avant de préciser : “Je m’élance à 5h pour faire un aller-retour sur une distance de 25 km en en compagnie de Hakim, mon partenaire d’entrainement". Cette élève de 1ère A au lycée Saïd Mohamed Cheick de Moroni espère ne pas décevoir les Comores. Pour la première fois, elle va représenter les couleurs nationales à l’étranger. Très discrète, Frahaty sort rarement et bosse dur. Elle dit ne pas être habituée “aux chuchotements et autres manies des jeunes de sa génération“. Depuis toujours elle n’a qu’un amour : la ligne d’arrivée d’une bonne course, qu’elle espère continuer à fouler, toujours avant tout le monde.
Elie-Dine Djouma:alwatwan
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