L'approvisionnement en eau est « dramatiquement insuffisant » à Moroni et ses périphéries. La Ma-Mwé n'a pas les capacités de fourni...
L'approvisionnement en eau est « dramatiquement insuffisant » à Moroni et ses périphéries. La Ma-Mwé n'a pas les capacités de fournir de l 'eau à ses clients en cette période festivités et à moins d'un mois du ramadan. Malheureusement, les facteurs à l'origine de cette situation ne disparaitront pas de si tòt. Le chef de l a distribution à la direction des eaux de la société, Aboubacar Mohamed, en est convaincu.. « Il n y a aucune solution immédiate. Il faut de nouveaux réservoirs pour assurer à tous un accès équitable à des quantités suffisantes d'eau salubre», a-t-il dit
M. Mohamed pour justifier les coupures prolongées en eau. « Cela fait plusieurs semaines, nous n'avons pas été alimentés en eau. Les habitants ont recours à l'eau de citerne. Il y en a qui descendent à Moroni avec des jerricanes pour se procurer de l'eau et d'autres de se tournent vers des camions citernes », a témoigné une habitante de Badamadji-Itsandra. Les banlieues et l ocalités bénéficiaires du réseau d'eau de la Ma-Mwé connaissent pratiquement l a même situation. Dans l e quartier Iroungouddani, au centre de la capitale, l'eau de robinet se fait de plus en plus rare. « On est approvisionné
les matinées seulement. On est obligé de stocker le maximum de quantités dans les jerricanes, les seaux, les cuvettes et les réservoirs pour les besoins ménagers de toute la journée », a affirmé Abderemane Mohamed. Même tableaux dans la plupart des quartiers de la capitale. Pour le chef de la distribution de la Ma-Mwé, Aboubacar Mohamed, il faut que la société investisse sérieusement pour de nouvelles infrastructures d'eau. « Des projets ont été élaborés et n'attendent plus qu'un financement. Il y a même un projet de réservoir au niveau de Mkazi », a-t-il précisé. La croissance démographique enregistrée est considérable alors que les capacités de stockage sont les mêmes que dans les années 70. Conséquences : la pénurie d'eau s'est aggravée ces dernières années. Les pressions exercées sur les ressources en eau sont appelées à s'intensifier si l es infrastructures ne sont pas renforcées, selon les observateurs. _albalad
M. Mohamed pour justifier les coupures prolongées en eau. « Cela fait plusieurs semaines, nous n'avons pas été alimentés en eau. Les habitants ont recours à l'eau de citerne. Il y en a qui descendent à Moroni avec des jerricanes pour se procurer de l'eau et d'autres de se tournent vers des camions citernes », a témoigné une habitante de Badamadji-Itsandra. Les banlieues et l ocalités bénéficiaires du réseau d'eau de la Ma-Mwé connaissent pratiquement l a même situation. Dans l e quartier Iroungouddani, au centre de la capitale, l'eau de robinet se fait de plus en plus rare. « On est approvisionné
les matinées seulement. On est obligé de stocker le maximum de quantités dans les jerricanes, les seaux, les cuvettes et les réservoirs pour les besoins ménagers de toute la journée », a affirmé Abderemane Mohamed. Même tableaux dans la plupart des quartiers de la capitale. Pour le chef de la distribution de la Ma-Mwé, Aboubacar Mohamed, il faut que la société investisse sérieusement pour de nouvelles infrastructures d'eau. « Des projets ont été élaborés et n'attendent plus qu'un financement. Il y a même un projet de réservoir au niveau de Mkazi », a-t-il précisé. La croissance démographique enregistrée est considérable alors que les capacités de stockage sont les mêmes que dans les années 70. Conséquences : la pénurie d'eau s'est aggravée ces dernières années. Les pressions exercées sur les ressources en eau sont appelées à s'intensifier si l es infrastructures ne sont pas renforcées, selon les observateurs. _albalad
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