«C'est clair, politiquement l'UNDC n'a plus de lien de coopération directe avec le mouvement Orange». En nous confia...
«C'est clair, politiquement l'UNDC n'a plus de lien de coopération directe avec le mouvement Orange». En nous confiant ces propos hier, l 'ancien ministre Said Abdallah Cheikh condamnait les «agissements» de l 'une des principales forces de la majorité.Pour M. Chekh Soilihi, qui s'est présenté comme le porte parole du parti ayant porté Mohamed Taki Aboulkarim au pouvoir, Orange doit clarifier sa position : «être dedans ou dehors».
A l'entendre, le mouvement Orange «n'a jamais réellement existé», mais, a-t-il révélé, «c'était une stratégie conçue par Kiki et moi pour renforcer et multiplier les chances de victoire de l'Undc dans les dernières échéances électorales». Pour preuve, le responsable de l'Undc confie que presque tous les élus qui se réclament aujourd'hui du mouvement Orange, seraient tous élus sous l'étiquète de l'Undc. «L'Undc réclame leur réintégration sinon ils s'excluent eux-mêmes, » avertit-il. I l a tenu à rappeler l eur appartenance à la mouvance présidentielle même s'il («déplore» l'absence des assises et des structures politiques «capables de conduire la mouvance vers les défis à venir». L'Undc «soutient» donc les deux exécutifs, de l 'union et de l 'ile, mais demande avec insistance une «implication effective» de son parti dans l a gestion des affaires de l'Etat. A la question de savoir si au bout du compte l'Undc n'est pas devenue un parti fictif qui se repose sur ses anciens lauriers, il a répondu que c'est encore une grande formation politique avec des antennes dans l es i les et en France : «l'Undc a une base incompressible dans l e pays et les dernières élections en ont fait la démonstration».
MMADI MOINDJIE:albalad
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