Le Chef de l'Etat SE Docteur IKILILOU DHOININE a reçu à Beit-Salam ce lundi 4 juillet 2011, une délégation d'hommes d'affaires i...
Le Chef de l'Etat SE Docteur IKILILOU DHOININE a reçu à Beit-Salam ce lundi 4 juillet 2011, une délégation d'hommes d'affaires indiens, accompagnés de M. Saghir SAM, Consul Honoraire de l'Inde en Union des Comores.
Après les remerciements d'usage, le Président du Groupe Overseas Infrastructure Alliance Building Infrastructure, M. V. B. SONI a fait savoir que son pays l'Inde, va mettre en œuvre l'engagement moral de mettre à la disposition des pays africains, 5 milliards de dollars pour contribuer à leur développement, qu'elle a pris lors du Sommet Inde/Afrique tenu à Addis-Ababa le 25 mai dernier.
Selon lui, l'Ethiopie et le Mozambique ont déjà bénéficié de ces fonds. La présence de cette délégation est à Moroni, a donc pour objectif, de discuter avec les autorités comoriennes, pour voir quels seraient les secteurs prioritaires d'intervention. Celui de l'énergie notamment, qui reste le moteur de tout développement, semble, de l'avis de la délégation, semble en avoir le plus besoin.
La délégation a ainsi informé le Chef de l'Etat de l'existence et de la disponibilité d'une ligne de crédit à taux préférentiels les Comores pourraient utiliser pour le développement de ce secteur et de celui de l'agriculture pour atteindre la sécurité alimentaire comme l'ont fait l'Inde en Tanzanie et au Mozambique, étant entendu que les Comores peuvent faire bénéficier ces crédits aux autres secteurs qu'elles jugent prioritaires.
Selon le Chef de la délégation, l'Inde est prête à intervenir dans les transports aériens ou maritimes, pour rapprocher la population des îles et encourager les échanges qui existent entre les Comoriens et l'Inde, comme elle est également prête à accorder des bourses de formation dans différents domaines notamment ceux de la technologie et de la télémédecine.
Le Président de la République a pour sa part bien accueilli les propositions de la délégation indienne, soulignant que les Comores ont plus que jamais besoin de cette ligne de crédits à un taux préférentiels pour le secteur énergétique, mais que le pays doit obtenir avant tout, l'aval du FMI avec qui il a un programme de surveillance. « S'il y a effectivement des pays africains qui ont signé ces accords comme le Tchad ou la Guinée, c'est qu'ils disposent d'une manne pétrolière ou d'autres d'importantes ressources du sol avec lesquels ils vont pouvoir rembourser, alors qu'ici, nous n'avons rien, du moins pour le moment. Donc, aussitôt que nous aurons obtenu cet accord du FMI, nous aurons recours à cette offre, lancer les différents chantiers de développement et la reconstruction de notre pays » a t-il conclu.beit salam
COMMENTAIRES