On dit souvent que le bonheur des uns fait le malheur des autres. Oui, c'est vrai hélas! Surtout aux Comores, le pays des nuls et des...
On dit souvent que le bonheur des uns fait le malheur des autres. Oui, c'est vrai hélas! Surtout aux Comores, le pays des nuls et des lâches, où certains se croient tout permis. Cette fois-ci, c'est la Société des Hydrocarbures des Comores qui est sur la sellette. Longtemps critiquée pour sa gestion opaque et son incompétence à assurer l'approvisionnement d'une manière pérenne des produits pétroliers aux Comores, elle est devenue une Société voyou qui s'enrichisse sur le dos des pauvres. Son bonheur fait donc le malheur des Comoriens.
Des sources sûres ont tenu à dénoncer avec vigueur la dilapidation et le détournement des fonds publics sans état d'âme par certains hauts dirigeants de cette société qui, assis sur un piédestal doré, se sentent intouchables au mépris du peuple comorien. Ils decident de tout et ils se mettent plein les poches.
L'affaire remonte à seulement 2ans, le cours du pétrole venait de dégringoler, passant de 120 dollars le prix du baril de Brent à 50 dollar, soit moins 60% sur le marché mondial.
On pensait qu'avec cette embellie de baisse du prix de pétrole, les Comoriens allaient eux-aussi en principe ressentir, quelques mois plutard, par l'allègement des frais de transports, de l'essence ainsi que des billets d'avions.
Mais au lieu de cela, le tout puissant directeur des Hydrocarbures a décidé de maintenir le même prix de l'essence à la pompe, faisant ainsi un profit record de plus 60 millions fkm en l'espace de 6 mois.
Sur les 60 millions fkm de profit réalisé sur la méme période, 45millions fkm ont disparu des caisses de la Societe des Hydrocarbures. Certainement pour être dépensé dans des grands mariages et de cérémonie de tout genre. Selon toujours la même [next] source, certains ministres étaient même complices puisqu' ils n'ont pas exigé aux dirigeants de la société de baisser le prix du pétrole dans les 9 mois qui ont suivi. Ce qui n'est pas normal. Ils auraient reçu une part des profits réalisés.
Du coup, c'est le même prix qui est appliqué à ce jour. Dans les transports par exemple, Moroni en taxi ville, les frais s'élèvent à 250 fc, soit 50 centimes d'euros, alors que c'est les mêmes frais appliqués il y a 5ans. Normalement, avec la baisse du pétrole au niveau mondial, les frais de taxi Moroni ville devraient baisser à 150 fc ou à 200fc, soit 30 centimes d'euros. Pire encore, la situation des transport se détériore et les usagers réclament des gestes jusqu'à maintenant mais en vain. Comment peut-on appliquer le même prix du pétrole dans des périodes différentes où le cours sur le marché mondial est différent? C'est absurde, non ?
En principe, si le prix du pétrole baisse sur le marché mondial, dans les autres pays, on peut ressentir les effets positifs à la pompe à partir de 3eme mois. En revanche, aux Comores, cela ne s'est jamais passé ainsi. Jamais de la vie!
Dans notre pays, quand le prix augmente, les dirigeants s'empressent à augmenter le prix mais quand le prix baisse, eux, ils ne bougent jamais le petit doigt pour baisser. Ils ne suivent jamais le cours mondial quand il s'agit de baisser. C'est un mépris fait au peuple comorien qui se laisse faire. Comment expliquer qu' aujourdui , jamais le prix du pétrole n'a été aussi bas et bon marché à 50 dollar le baril, on applique le même prix qu'il y a 4 ans.
Ce n'est ps normal monsieur le directeur des Hydrocarbures. Il faut aider ton peuple et arrête d'agir à ta guise sans te soucier des conséquences que cela peut engainer sur tout le passage.
Ce qui est normal pour nous aujourd'hui était pourtant impensable pour nos encastres et le système actuel est entretenu pour nous maintenir toujours à l'âge de pierre.
Mais ce n'est pas grave, les élections s'approchent et nous allons tous les sanctionner tous ces voyous!
Par Nasra Ahamada
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