La nouvelle équipe, mise en place par la ministre de la Santé Moinafourahati Ahmed, a pris en main le dossier de l’hôpital El-Marouf pou...
La nouvelle équipe, mise en place par la ministre de la Santé Moinafourahati Ahmed, a pris en main le dossier de l’hôpital El-Marouf pour déceler les dysfonctionnements qui entrainent des paralysies de certains services vitaux, en vue d’apporter des mesures chirurgicales. La ministre de la Santé a d’abord mobilisé ses équipes pour mettre fin à la grève qui sévissait. “La grève des agents contractuels qui avait paralysé El-Maarouf pour motif de paiement d’arriérées de salaire a pris fin“ rassure le dicteur de cabinet du ministère, Abdoulfatah Boina.
Selon lui, “deux mois d’arriérés de salaire au titre des subventions des deux premiers trimestres 2011 ont été réglés, permettant la reprise du travail“. Abdoulfatah n’a pas manqué de louer “les efforts, le courage et l’abnégation des agents fonctionnaires qui ont bien voulu assurer le service minimum durant cette grève avec des effectifs très réduits“. Le directeur de cabinet, qui avait assumé précédemment les fonctions de secrétaire général de ce ministère au niveau de Ngazidja, a indiqué qu’à peine arrivée “à la tête du ministère de la Santé, Dr Moinafouraha Ahmed a demandé en, toute urgence, une analyse de la situation du Chn El-Maarouf“.
De ce rapport, plusieurs dysfonctionnements ont été relevés parmi lesquels “un personnel contractuel pléthorique qui s’élève à 342 sur 580 sans contrats d’embauche avec, pour la plupart, des avancements et harmonisations de salaires sans actes administratifs conformément aux règles administratives“. Ce premier constat révèle une situation administrative inédite et incompréhensible puisqu’elle entraine un surplus de la masse salariale qui “coûte plusieurs millions de francs aux contribuables comoriens“ précise Abdoulfatah.
Le directeur de cabinet s’interroge sur les ruptures fréquentes de stocks des réactifs et autres produits du laboratoire, l’absence de produits et matériels aux urgences “alors que des prévisions budgétaires sont supposées être faites pour assurer le fonctionnement normal de l’hôpital“ rappelle-t-il. Mais le ministère ne manque de pointer du doigt “les retards et l’absentéisme souvent injustifiée de certains agents qui pénalisent la population, qui reçoit pas à temps les soins escomptés”.
Il souligne en passant qu’un “comité multisectoriel est mis en place pour assurer le suivi des états généraux du Chn El-Maarouf avec des missions bien précises, tels que le réexamen et l’actualisation des recommandations des états généraux, l’évaluation des ressources humaines, la qualité du matériel et de l’équipement“. Ce comité est aussi chargé d’établir une feuille de route pour le redressement de l’hôpital et la mise en place des différentes structures telles que le Conseil d’administration, le Conseil de discipline et le Conseil médical et soignant.
Simultanément, le ministère a ordonné un audit conduit par la Commission des vérifications des comptes de la Présidence de la République. Le ministère tente d’innover en se conformant au texte en vigueur et compte lancer un appel à candidature pour le poste de Directeur général de l’hôpital au mois d’août. Des mesures administratives d’urgence et draconienne seront prises en vue de corriger certaines imperfections de la gestion d’El-Maarouf d’ici au mois de septembre 2011.
Ahamada A.:alwatwan
Selon lui, “deux mois d’arriérés de salaire au titre des subventions des deux premiers trimestres 2011 ont été réglés, permettant la reprise du travail“. Abdoulfatah n’a pas manqué de louer “les efforts, le courage et l’abnégation des agents fonctionnaires qui ont bien voulu assurer le service minimum durant cette grève avec des effectifs très réduits“. Le directeur de cabinet, qui avait assumé précédemment les fonctions de secrétaire général de ce ministère au niveau de Ngazidja, a indiqué qu’à peine arrivée “à la tête du ministère de la Santé, Dr Moinafouraha Ahmed a demandé en, toute urgence, une analyse de la situation du Chn El-Maarouf“.
De ce rapport, plusieurs dysfonctionnements ont été relevés parmi lesquels “un personnel contractuel pléthorique qui s’élève à 342 sur 580 sans contrats d’embauche avec, pour la plupart, des avancements et harmonisations de salaires sans actes administratifs conformément aux règles administratives“. Ce premier constat révèle une situation administrative inédite et incompréhensible puisqu’elle entraine un surplus de la masse salariale qui “coûte plusieurs millions de francs aux contribuables comoriens“ précise Abdoulfatah.
Le directeur de cabinet s’interroge sur les ruptures fréquentes de stocks des réactifs et autres produits du laboratoire, l’absence de produits et matériels aux urgences “alors que des prévisions budgétaires sont supposées être faites pour assurer le fonctionnement normal de l’hôpital“ rappelle-t-il. Mais le ministère ne manque de pointer du doigt “les retards et l’absentéisme souvent injustifiée de certains agents qui pénalisent la population, qui reçoit pas à temps les soins escomptés”.
Il souligne en passant qu’un “comité multisectoriel est mis en place pour assurer le suivi des états généraux du Chn El-Maarouf avec des missions bien précises, tels que le réexamen et l’actualisation des recommandations des états généraux, l’évaluation des ressources humaines, la qualité du matériel et de l’équipement“. Ce comité est aussi chargé d’établir une feuille de route pour le redressement de l’hôpital et la mise en place des différentes structures telles que le Conseil d’administration, le Conseil de discipline et le Conseil médical et soignant.
Simultanément, le ministère a ordonné un audit conduit par la Commission des vérifications des comptes de la Présidence de la République. Le ministère tente d’innover en se conformant au texte en vigueur et compte lancer un appel à candidature pour le poste de Directeur général de l’hôpital au mois d’août. Des mesures administratives d’urgence et draconienne seront prises en vue de corriger certaines imperfections de la gestion d’El-Maarouf d’ici au mois de septembre 2011.
Ahamada A.:alwatwan
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