Un seul respirateur pour huit lits. Telle est la réalité du centre hospitalier national El-Maarouf, qui manque de pratiquement tout, y comp...
Un seul respirateur pour huit lits. Telle est la réalité du centre hospitalier national El-Maarouf, qui manque de pratiquement tout, y compris le minimum de base.
«Chaque l it devrait disposer de son respirateur. Le seul opérationnel est déjà vétuste et d'ici peu de temps il sera hors usage», a déclaré Said Moussa, un des médecins du service. «Un respirateur coûte 5 millions de francs. Il n'est pas normal que les autorités successives se paient le luxe d'acheter des 4X4 de service tous l es ans, alors que nous n'avons qu'un seul respirateur», a renchéri un de ses collègues.
Du tensiomètre au moniteur de surveillance, en passant par l 'ensemble des accessoires d'urgence de réanimation, le service est carrément dépourvu de matériels appropriés pour son fonctionnement. «Cela ne date pas d'auuourd'hui. C'est un manque flagrant de suivi et d'organisation», a soutenu l'anesthésiste réanimateur, le Dr Mohamed Ridhoine.
«Il y a trois ans, la Banque Islamique de développement a octroyé un fonds de 496.000 dollars à l'Union des Comores pour la réhabilitation du bloc-réanimation. Un point focal a été mis en place et on n'a touuours rien vu venir», a rappelé Said Moussa. Il s'est également i nterrogé sur les fonds d'Abou Dhabi, qui s'élèvent à 3,6 millions euros, remis aux autorités pour la réhabilitation de ce même service.
«On a été surpris de voir que jusqu'à ce jour rien n'a été fait Le docteur Sounhadj Attoumane qui était précédemment ministre a juste octroyé un fonds pour repeindre et renouveler le plafond du bâtiment (...) Un travail insignifiant, par rapport aux fonds annoncés», a ajouté M. Moussa.
Le cardiologue, alors ministre, avait déclaré à cette époque que les fonds investis dans la réhabilitation étaient prélevés d'une partie de la redevance administrative unique (RAU) estimée à 11 millions, octroyée au ministère pour les infrastructures sanitaires. «On risque nos vies quotidiennement en venant ici. Regardez ces piquets et tronçons de béton qui s'effondrent petit à petit», a lancé un médecin du service, pointant du doigt la façade et le couloir du bloc-réanimation.
AL-HAMDIABDILLAH
«Chaque l it devrait disposer de son respirateur. Le seul opérationnel est déjà vétuste et d'ici peu de temps il sera hors usage», a déclaré Said Moussa, un des médecins du service. «Un respirateur coûte 5 millions de francs. Il n'est pas normal que les autorités successives se paient le luxe d'acheter des 4X4 de service tous l es ans, alors que nous n'avons qu'un seul respirateur», a renchéri un de ses collègues.
Du tensiomètre au moniteur de surveillance, en passant par l 'ensemble des accessoires d'urgence de réanimation, le service est carrément dépourvu de matériels appropriés pour son fonctionnement. «Cela ne date pas d'auuourd'hui. C'est un manque flagrant de suivi et d'organisation», a soutenu l'anesthésiste réanimateur, le Dr Mohamed Ridhoine.
«Il y a trois ans, la Banque Islamique de développement a octroyé un fonds de 496.000 dollars à l'Union des Comores pour la réhabilitation du bloc-réanimation. Un point focal a été mis en place et on n'a touuours rien vu venir», a rappelé Said Moussa. Il s'est également i nterrogé sur les fonds d'Abou Dhabi, qui s'élèvent à 3,6 millions euros, remis aux autorités pour la réhabilitation de ce même service.
«On a été surpris de voir que jusqu'à ce jour rien n'a été fait Le docteur Sounhadj Attoumane qui était précédemment ministre a juste octroyé un fonds pour repeindre et renouveler le plafond du bâtiment (...) Un travail insignifiant, par rapport aux fonds annoncés», a ajouté M. Moussa.
Le cardiologue, alors ministre, avait déclaré à cette époque que les fonds investis dans la réhabilitation étaient prélevés d'une partie de la redevance administrative unique (RAU) estimée à 11 millions, octroyée au ministère pour les infrastructures sanitaires. «On risque nos vies quotidiennement en venant ici. Regardez ces piquets et tronçons de béton qui s'effondrent petit à petit», a lancé un médecin du service, pointant du doigt la façade et le couloir du bloc-réanimation.
AL-HAMDIABDILLAH
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