Hospitalisé depuis le mois d'avril à Charm el-Cheikh, l'ancien président égyptien Hosni Moubarak est tombé dans le coma, a annoncé d...
Hospitalisé depuis le mois d'avril à Charm el-Cheikh, l'ancien président égyptien Hosni Moubarak est tombé dans le coma, a annoncé dimanche en fin de journée la télévision d'Etat citant son avocat. Agé de 83 ans, le chet d'Etat déchu se trouve «dans un coma complet après une détérioration subite de son état», ajoute la télévision.
Le directeur de l'hôpital international a rapidement démenti l'information, sur la même télévision d'Etat.
Moubarak se trouve dans la célèbre station touristique au bord de la Mer Rouge, où il dispose d'une résidence, depuis son renversement le 11 février. Il a été admis à l'hôpital international de la ville en avril, à la suite d'un malaise cardiaque. Il y séjourne depuis en état de détention préventive, son transfert en prison en attendant son procès étant jugé impossible pour des raisons médicales. Les informations sur sa santé sont rares et souvent confuses. En juin, son avocat a déclaré qu'il souffrait d'un cancer de l'estomac, mais le ministère de la Santé avait assuré ne pas disposer d'informations en ce sens.
Son procès prévu le 3 août
Le procès du président déchu doit s'ouvrir le 3 août, à Charm el-Cheikh. L'affaire a été confiée à un tribunal du Caire, mais la cour devait se rendre dans cette station balnéaire du sud du Sinaï, en raison de l'état de santé de Moubarak. Selon une source judiciaire, les services de sécurité ont estimé qu'il était impossible de le juger au Caire compte tenu des risques d'incidents.
Moubarak est accusé de corruption, ainsi que de la mort de manifestants au cours du soulèvement contre son régime en janvier et février. Ces événements ont fait près de 850 morts. Ses deux fils Alaa et Gamal, en détention préventive au Caire, font face aux mêmes accusations, et leur procès doit s'ouvrir à la même date.
Les manifestants qui occupent la place Tahrir au Caire réclament le transfert de l'ancien président dans la capitale et accusent le nouveau pouvoir de se montrer complaisant avec les personnalités de l'ancien régime inculpées. Un journal égyptien a affirmé jeudi, sur la base d'un rapport des enquêteurs chargés de l'interroger, que M. Moubarak démentait en bloc les accusations portées contre lui.
LeParisien.fr
Le directeur de l'hôpital international a rapidement démenti l'information, sur la même télévision d'Etat.
Moubarak se trouve dans la célèbre station touristique au bord de la Mer Rouge, où il dispose d'une résidence, depuis son renversement le 11 février. Il a été admis à l'hôpital international de la ville en avril, à la suite d'un malaise cardiaque. Il y séjourne depuis en état de détention préventive, son transfert en prison en attendant son procès étant jugé impossible pour des raisons médicales. Les informations sur sa santé sont rares et souvent confuses. En juin, son avocat a déclaré qu'il souffrait d'un cancer de l'estomac, mais le ministère de la Santé avait assuré ne pas disposer d'informations en ce sens.
Son procès prévu le 3 août
Le procès du président déchu doit s'ouvrir le 3 août, à Charm el-Cheikh. L'affaire a été confiée à un tribunal du Caire, mais la cour devait se rendre dans cette station balnéaire du sud du Sinaï, en raison de l'état de santé de Moubarak. Selon une source judiciaire, les services de sécurité ont estimé qu'il était impossible de le juger au Caire compte tenu des risques d'incidents.
Moubarak est accusé de corruption, ainsi que de la mort de manifestants au cours du soulèvement contre son régime en janvier et février. Ces événements ont fait près de 850 morts. Ses deux fils Alaa et Gamal, en détention préventive au Caire, font face aux mêmes accusations, et leur procès doit s'ouvrir à la même date.
Les manifestants qui occupent la place Tahrir au Caire réclament le transfert de l'ancien président dans la capitale et accusent le nouveau pouvoir de se montrer complaisant avec les personnalités de l'ancien régime inculpées. Un journal égyptien a affirmé jeudi, sur la base d'un rapport des enquêteurs chargés de l'interroger, que M. Moubarak démentait en bloc les accusations portées contre lui.
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