Les enseignants mettent leur menace à exécution, en boycottant « activement » la correction du baccalauréat en Grande Comore et à Mohéli. Il...
Les enseignants mettent leur menace à exécution, en boycottant « activement » la correction du baccalauréat en Grande Comore et à Mohéli. Ils s'apprêtent à interrompre ce matin la reprise de l'épreuve sportive, pour dénoncer « la violation » du protocole d'accord du 13 juin.
« Les épreuves sportives prévues pour ce jeudi n'auront pas lieu et sachez aussi qu'on n'acceptera pas qu'on fasse appel à un autre personnel pour corriger le baccalauréat, comme cela a été fait à Anjouan, où ce sont des agents de l'administration et des amis du gouverneur qui ont été retenus pour corriger l'examen», a déclaré Faridi Msahazi, secrétaire général du syndicat des professeurs.
« Nous allons nous mobiliser au lycée de Moroni et empêcher toute personne qui sera appelée à prendre part à cette correction, sans notre consentement», avait également prévenu à Albalad, un autre leader syndical, Moussa Mfoungoulié.
Quant au président du Jury, Said Ali Thaoubane, il estime que les enseignants peuvent entamer la correction et poursuivre simultanément leurs revendications auprès des autorités pour le bon déroulement du baccalauréat et de la session. « Le baccalauréat est une toute autre mission. On doit le finir dans les délais pour l ibérer l es enfants », a-t-il déclaré à Albalad, hier, appelant le jury à reprendre l e chemin du lycée Said Mohamed Cheikh pour démarrer la correction.
« J'ai réuni le jury mais malheureusement on n'a pas trouvé un terrain d'entente.
J'essaie de voir avec les autorités en charge de l'Education de l'île et de l'Union comment trouver une solution», a conclu M. Thaoubane.albalad
« Les épreuves sportives prévues pour ce jeudi n'auront pas lieu et sachez aussi qu'on n'acceptera pas qu'on fasse appel à un autre personnel pour corriger le baccalauréat, comme cela a été fait à Anjouan, où ce sont des agents de l'administration et des amis du gouverneur qui ont été retenus pour corriger l'examen», a déclaré Faridi Msahazi, secrétaire général du syndicat des professeurs.
« Nous allons nous mobiliser au lycée de Moroni et empêcher toute personne qui sera appelée à prendre part à cette correction, sans notre consentement», avait également prévenu à Albalad, un autre leader syndical, Moussa Mfoungoulié.
Quant au président du Jury, Said Ali Thaoubane, il estime que les enseignants peuvent entamer la correction et poursuivre simultanément leurs revendications auprès des autorités pour le bon déroulement du baccalauréat et de la session. « Le baccalauréat est une toute autre mission. On doit le finir dans les délais pour l ibérer l es enfants », a-t-il déclaré à Albalad, hier, appelant le jury à reprendre l e chemin du lycée Said Mohamed Cheikh pour démarrer la correction.
« J'ai réuni le jury mais malheureusement on n'a pas trouvé un terrain d'entente.
J'essaie de voir avec les autorités en charge de l'Education de l'île et de l'Union comment trouver une solution», a conclu M. Thaoubane.albalad
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