Me Ahamada Mahamoud, avocat des deux receveurs de la Société Nationale des Postes et Services Financiers(SNPSF), impliquées dans l'a...
Me Ahamada Mahamoud, avocat des deux receveurs de la Société Nationale des Postes et Services Financiers(SNPSF), impliquées dans l'affaire de détournement de fonds de cette société publique, croit dur comme fer en l'innocence de ses deux clientes, Assoumani Soudja Mariam et Ibrahim Abdallah Zainaba, accusées d'avoir détourné plus de 300 millions fc de la banque postale. «Nous avons en notre possession des éléments qui confortent l'innocence des mes clientes», nous a déclaré Me Mahamoud qui dit toutefois laisser l'instruction faire son travail et «voir comment l'accusation allait réagir».
L'avocat pointe du doigt le dossier d'accusation qu'il juge «très fragile» pour mettre ses clientes en accusation. «La pièce
qui justifie le vol n'a jamais été communiquée et le dossier de l'audit non plus», souligne le défenseur des deux receveurs qui précise, par l a suite, que ni lui, ni l e magistrat instructeur n'ont encore eu accès à ce dossier, «s'il existe», précise-t-il. Selon lui, tout serait basé sur des bordereaux de chèques versés
L'avocat pointe du doigt le dossier d'accusation qu'il juge «très fragile» pour mettre ses clientes en accusation. «La pièce
qui justifie le vol n'a jamais été communiquée et le dossier de l'audit non plus», souligne le défenseur des deux receveurs qui précise, par l a suite, que ni lui, ni l e magistrat instructeur n'ont encore eu accès à ce dossier, «s'il existe», précise-t-il. Selon lui, tout serait basé sur des bordereaux de chèques versés
qui porteraient deux écritures non semblables entre la copie et l 'originale. L'avocat affirme que Zainaba et Mariam «n'ont pas touché ces chèques» et il «n'a jamais été constaté qu'il y a eu détournement d'argent en liquide». Il s'est dit, ainsi, confiant sur l'issue de l'enquête qui va, estime-t-il, déterminer les
«vrais coupables».
Me Mahamoud pense que les responsabilités doivent être cherchées au niveau de la hiérarchie. «Où était-elle pendant des années pour laisser volatiliser plus de 300 millions fc ? A quoi auraient servi les contrôles réguliers et inopinés devant les deux receveurs? Pourquoi leur a-t-on attribué des quitus de satisfécit ?», se demande avec i nsistance le conseiller des deux femmes. Enfin, il dit ne pas donner l e moindre crédit aux «aveux supposés» faits par les deux accusées, parce qu'ils sont fait «sous la contrainte et le chantage».Rappelons que l es deux femmes ont été placées en mandat dépôt par le juge d'instruction chargé du dossier, Hamidou Ali Mohamed(Mchami)
MMADI MOINDJIE
«vrais coupables».
Me Mahamoud pense que les responsabilités doivent être cherchées au niveau de la hiérarchie. «Où était-elle pendant des années pour laisser volatiliser plus de 300 millions fc ? A quoi auraient servi les contrôles réguliers et inopinés devant les deux receveurs? Pourquoi leur a-t-on attribué des quitus de satisfécit ?», se demande avec i nsistance le conseiller des deux femmes. Enfin, il dit ne pas donner l e moindre crédit aux «aveux supposés» faits par les deux accusées, parce qu'ils sont fait «sous la contrainte et le chantage».Rappelons que l es deux femmes ont été placées en mandat dépôt par le juge d'instruction chargé du dossier, Hamidou Ali Mohamed(Mchami)
MMADI MOINDJIE
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