Nommé il y a un peu plus d'une semaine, le premier gouvernement du président Ikililou Dhoinine va bénéficier, à l'instar de tout nou...
Nommé il y a un peu plus d'une semaine, le premier gouvernement du président Ikililou Dhoinine va bénéficier, à l'instar de tout nouveau gouvernement, d'une période de grâce de plusieurs semaines. Mais en réalité, il va devoir agir vite pour relever les grands défis économiques auxquels le pays fait face.
Les membres du gouvernement de l'Union, le 31 mai dernier Conjoncture économique difficile, chômage, explosion de la masse salariale de la Fonction publique, ou encore le retard dans la mise en œuvre des réformes économiques et financières. Voilà entre autres, parmi les défis immediats du premier gouvernement Ikililou Dhoinine.D'abord concernant la conjoncture économique. Nul n'ignore la difficulté de notre pays à améliorer les recettes intérieures. Si l'on constate une progression au niveau des douanes, on enregistre une stagnation, voire une dégradation des recettes fiscales.
Conjoncture économique
Même pour payer les salaires, l'Etat est obligé de recourir à des fonds destinés à des projets d'investissement. Cette conjoncture économique difficile est également ressentie par la population comorienne qui voit grimper, chaque jour, les prix, notamment des produits de première nécessité.Pour l e chômage, c'est hélas l'un des problèmes majeurs et classiques des Comores Sur une population de plus de 700 mille habitants seulement moins de 20 milles exercent une activité salariale.
Maîtriser la masse salariale
Et cela a comme conséquence directe : la violence chez les jeunes, l'émigration clandestine vers Mayotte et le développement d'une sorte de prostitution de jeunes filles dans l es grandes agglomérations du pays. Et c'est la raison pour laquelle, il est très difficile de maitriser la masse salariale de la Fonction publique. Le principal employeur aux Comores reste de très loin l'Etat avec plus de 13 mille agents et une masse salariale mensuelle qui frôle les 2 milliards. On aura beau mettre en place tous l es garde-fous, mais tant que le secteur privé ne sera pas assez développé pour absorber la quantité des jeunes qui sortent chaque année de l'université, la Fonction publique ne pourra jamais être maitrisée. D'où la nécessité de mettre en œuvre les réformes économiques et financières préconisées, voire recommandées par les institutions financières internationales, au niveau de l'administration et des sociétés d'Etat. La réussite de ces réformes conduirait au redressement du pays qui doit atteindre, avant fin 2012, le point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE).
Insécurité alimentaire
A tout cela s'ajoute la question du réseau routier entièrement délabré, le manque d'infrastructures portuaires et aéroportuaires, l'absence d'eau potable dans le pays, ainsi que l'insécurité alimentaire qui menace la population des Comores.Face à ces innombrables défis, le nouveau gouvernement a du pain sur la planche. Mais le président Ikililou se veut rassurant dans ses premières déclarations et promet de conduire les réformes nécessaires. Et si de hauts responsables sont convaincus d'avoir une disponibilité financière de plus de 900 milliards de francs, on a aucune raison de ne pas l es croire.
ALI MMADI:albalad
Conjoncture économique
Même pour payer les salaires, l'Etat est obligé de recourir à des fonds destinés à des projets d'investissement. Cette conjoncture économique difficile est également ressentie par la population comorienne qui voit grimper, chaque jour, les prix, notamment des produits de première nécessité.Pour l e chômage, c'est hélas l'un des problèmes majeurs et classiques des Comores Sur une population de plus de 700 mille habitants seulement moins de 20 milles exercent une activité salariale.
Maîtriser la masse salariale
Et cela a comme conséquence directe : la violence chez les jeunes, l'émigration clandestine vers Mayotte et le développement d'une sorte de prostitution de jeunes filles dans l es grandes agglomérations du pays. Et c'est la raison pour laquelle, il est très difficile de maitriser la masse salariale de la Fonction publique. Le principal employeur aux Comores reste de très loin l'Etat avec plus de 13 mille agents et une masse salariale mensuelle qui frôle les 2 milliards. On aura beau mettre en place tous l es garde-fous, mais tant que le secteur privé ne sera pas assez développé pour absorber la quantité des jeunes qui sortent chaque année de l'université, la Fonction publique ne pourra jamais être maitrisée. D'où la nécessité de mettre en œuvre les réformes économiques et financières préconisées, voire recommandées par les institutions financières internationales, au niveau de l'administration et des sociétés d'Etat. La réussite de ces réformes conduirait au redressement du pays qui doit atteindre, avant fin 2012, le point d'achèvement de l'Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE).
Insécurité alimentaire
A tout cela s'ajoute la question du réseau routier entièrement délabré, le manque d'infrastructures portuaires et aéroportuaires, l'absence d'eau potable dans le pays, ainsi que l'insécurité alimentaire qui menace la population des Comores.Face à ces innombrables défis, le nouveau gouvernement a du pain sur la planche. Mais le président Ikililou se veut rassurant dans ses premières déclarations et promet de conduire les réformes nécessaires. Et si de hauts responsables sont convaincus d'avoir une disponibilité financière de plus de 900 milliards de francs, on a aucune raison de ne pas l es croire.
ALI MMADI:albalad
COMMENTAIRES