Recensement des fonctionnaires, grève des enseignants et détournement de fonds à l a Société nationale des postes et services financiers ( ...
Recensement des fonctionnaires, grève des enseignants et détournement de fonds à l a Société nationale des postes et services financiers ( SNPSF).Ce sont, entre autres, l es sujets qui ont dominé l'actualité nationale de la semaine dernière. Mais c'est par le match Comores-Libye que les journaux ont ouvert l eurs éditions du lundi.«Les Comores ont fait match nul contre la Libye», a titré timidement le journal Albalad dans ses éditions française et arabe. «Les cœlacanthes marquent leur premier point au tableau», précise Al-watwan.Mais globalement, l a presse locale s'est réjouie de ce premier match nul de l'équipe nationale dans l a compétition panafricaine. I ls ont aussi apprécié la fraternité entre la Libye et l es Comores qui «s'est poursuivie hors du terrain», selon la Gazette.Le même jour, les journaux sont revenus sur les passations de pouvoirs entre anciens et nouveaux ministres, notamment entre l es vice-présidents I di Nadhoim et Fouad Ben Mohadji et entre l'ancien ministre des Finances, Mohamed Bacar Dossar et l e vice président Mohamed Ali Soilihi.
Mardi c'est l a grève des enseignants qui a fait l a Une, ainsi que le boycott du recensement par l'intersyndicale de l'enseignement.
«Les lignes gouvernementales bougent», estime Al-watwan qui révèle que l e gouvernement accepte de payer l es reliquats après un contrôle des effectifs. Moins d'optimisme à Albalad où on affirme que «l'intersyndicale ne lâche rien»»
Et la Gazette de conclure sur la cacophonie au sein du gouvernement sur cette question. «Les avis divergent sur l e paiement des reliquats», titre le quotidien indépendant.Concernant l e recensement des fonctionnaires qui devait démarrer la veille, Albalad informe qu'il est boycotté par l es enseignants avant d'être suspendu quelques j ours après par l e gouvernement et renvoyer à une date ultérieure. En fin de semaine, le journal de l'Etat, Al-watwan, a annoncé une reprise dès ce lundi. « Le recensement reprend lundi », a titré LGDC.
Mais la saga de l a semaine, c'était le détournement des fonds à la SNPSF. Et c'est Albalad qui a ouvert, mercredi, l e bal avec cette manchette: «Près de 300 millions détournés à la SNPSF».
Avant tous ses confrères qui ont surpris par ce silence assourdissant, le quotidien a annoncé le même jour l 'arrestation des auteurs présumés. Deux j ours plus tard, c'est l a suspension du directeur général de l a société d'Etat et son directeur administratif et financier qui a occupé l'espace médiatique. «Ibrahim Abdallah suspendu», titre-t-on en Une à Albalad et à Al-watwan.
On devrait l ire le commentaire de la Gazette ce matin sur cette affaire sûrement à rebondissements et qui pourrait, probablement, réserver des surprises tant l'enjeu s'avère également de taille. _
Assassinat de Combo: un an après
Il y a un an, ce 13 juin 2010, le lieutenant-colonel Combo Ayouba a été tué par des i nconnus à son domicile à Moroni. Deux mois après, la justice a mis la main sur ce qu'elle appelle «les auteurs présumés», trois soldats de l'AND, aujourd'hui en détention. L'ancien chef d'état-major de l 'armée, l 'ex-général Salimou Mohamed Amiri, est poursuivi pour «complicité d'assassinat» et mis en résidence surveillée le 31 août 2010. Une jeune femme, Faouzia Miraddi, est inculpée pour«complicité de faux témoignages». La cour d'assises présidée par l e magistrat Hachim Bacar Cheikh a siégé le 19 mai dernier mais l'audience sera reportée sine die, l es avocats de la défense ayant contesté, entre autres, l a composition de la cour, soulignant des «conditions d'un procès équitable pas réunies».
Des agents d'El-Maarouf en grève
Des agents du centre hospitalier national El-Maarouf de Moroni ont entamé un mouvement de grève depuis samedi pour réclamer des i ndemnités de garde de près de six mois, a indiqué une source hospitalière. «Quant nous sommes de garde, a déclaré un infirmier, nous sommes obligés de nous préparer à manger puisque nous ne recevons plus nos i ndemnités. Deux semaines après sa prise de fonctions, la nouvelle ministre de la Santé, Moinafouraha Ahmed, subit son baptême de feu.
Une fillette violée par son fundi
Mardi c'est l a grève des enseignants qui a fait l a Une, ainsi que le boycott du recensement par l'intersyndicale de l'enseignement.
«Les lignes gouvernementales bougent», estime Al-watwan qui révèle que l e gouvernement accepte de payer l es reliquats après un contrôle des effectifs. Moins d'optimisme à Albalad où on affirme que «l'intersyndicale ne lâche rien»»
Et la Gazette de conclure sur la cacophonie au sein du gouvernement sur cette question. «Les avis divergent sur l e paiement des reliquats», titre le quotidien indépendant.Concernant l e recensement des fonctionnaires qui devait démarrer la veille, Albalad informe qu'il est boycotté par l es enseignants avant d'être suspendu quelques j ours après par l e gouvernement et renvoyer à une date ultérieure. En fin de semaine, le journal de l'Etat, Al-watwan, a annoncé une reprise dès ce lundi. « Le recensement reprend lundi », a titré LGDC.
Mais la saga de l a semaine, c'était le détournement des fonds à la SNPSF. Et c'est Albalad qui a ouvert, mercredi, l e bal avec cette manchette: «Près de 300 millions détournés à la SNPSF».
Avant tous ses confrères qui ont surpris par ce silence assourdissant, le quotidien a annoncé le même jour l 'arrestation des auteurs présumés. Deux j ours plus tard, c'est l a suspension du directeur général de l a société d'Etat et son directeur administratif et financier qui a occupé l'espace médiatique. «Ibrahim Abdallah suspendu», titre-t-on en Une à Albalad et à Al-watwan.
On devrait l ire le commentaire de la Gazette ce matin sur cette affaire sûrement à rebondissements et qui pourrait, probablement, réserver des surprises tant l'enjeu s'avère également de taille. _
Assassinat de Combo: un an après
Il y a un an, ce 13 juin 2010, le lieutenant-colonel Combo Ayouba a été tué par des i nconnus à son domicile à Moroni. Deux mois après, la justice a mis la main sur ce qu'elle appelle «les auteurs présumés», trois soldats de l'AND, aujourd'hui en détention. L'ancien chef d'état-major de l 'armée, l 'ex-général Salimou Mohamed Amiri, est poursuivi pour «complicité d'assassinat» et mis en résidence surveillée le 31 août 2010. Une jeune femme, Faouzia Miraddi, est inculpée pour«complicité de faux témoignages». La cour d'assises présidée par l e magistrat Hachim Bacar Cheikh a siégé le 19 mai dernier mais l'audience sera reportée sine die, l es avocats de la défense ayant contesté, entre autres, l a composition de la cour, soulignant des «conditions d'un procès équitable pas réunies».
Des agents d'El-Maarouf en grève
Des agents du centre hospitalier national El-Maarouf de Moroni ont entamé un mouvement de grève depuis samedi pour réclamer des i ndemnités de garde de près de six mois, a indiqué une source hospitalière. «Quant nous sommes de garde, a déclaré un infirmier, nous sommes obligés de nous préparer à manger puisque nous ne recevons plus nos i ndemnités. Deux semaines après sa prise de fonctions, la nouvelle ministre de la Santé, Moinafouraha Ahmed, subit son baptême de feu.
Une fillette violée par son fundi
Une jeune fille de 9 ans a été violée par un maître coranique, a-t-on appris jeudi auprès du procureur de la République, Soilihi Mahamoud. Ce dernier a affirmé que le parquet a ouvert une information judiciaire «pour viol». La fillette, a indiqué le procureur, subissait des harcèlements de la part de son maître coranique depuis plusieurs mois. Des faits qu'a totalement niés l e maître. «Nous avons ouvert une enquête. Le maître coranique sera présenté devant un juge dans l es prochains j ours», a dit Soilihi Mahamoud. La jeune fille aurait été violée aussi par une autre personne aujourd'hui dans l e collimateur de l a justice. Une autre enquête devrait être menée, très prochainement, à cet effet, à l a demande de la famille de la victime.
Un site web de l'ambassade de France aux Comores
L'ambassade de France à Moroni vient de lancer son site web, a annoncé un communiqué de l'ambassadeur Luc Hallade dont copie est parvenue à Albalad à la fin de la semaine dernière. Selon ce communiqué, ce site constitue un « outil de communication de la France aux Comores » en raison de « la multitude d'informations » que les internautes pourront y trouver allant de « la description des missions des différents services de l'ambassade aux dernières actualités de la coopération française » aux Comores en passant par les formalités d'entrée en France » pour l es demandeurs de visas. A l'avenir, prévient l e communiqué, ce site est appelé à s'enrichir pour « fournir aux visiteurs une image aussi complète que possible de l'action de la France en Union des Comores ».albalad