Le chef du bureau de liaison de l'Union africa ine à Moroni espère que les nouveaux élus ne se laisseront pas entraîn...
Le chef du bureau de liaison de l'Union africa ine à Moroni espère que les nouveaux élus ne se laisseront pas entraîner dans le piège des conflits de compétences et qu'ils s'attaqueront enfin au développement.Le diplomate d'origine algérienne s'exprimait hier à l'hôtel Le Moroni à l'occasion d'une cérémonie marquant la fin des travaux du comité de suivi chargé de l a mise en œuvre de l'accord politique du 16 juin.La communauté internationale, l'Union africaine en tête, s'était mobilisée au lendemain de la crise politique née après la prolongation de 18 mois du mandat de l'ancien chef de l'Etat. Les parties comoriennes, au bord d'une crise politique profonde, s'étaient entendues, à travers un chronogramme électoral, parrainé par l'Union africaine, à organiser les élections harmonisées des gouverneurs des îles et du président de l'Union en 2010.«Le but (de la cérémonie) était de venir nous féliciter de l a reussite de ce processus.
Les Comoriens ont transcendé leurs difficultés, nous voila aujourd'hui heureux de voir ce chronogramme dans sa dernière phase. La tournante a eu lieu, dieu merci. Ceci n'a pas pu être possible sans l'accompagnement des partenaires », s'est réjoui l'ambassadeur Taiati en présence des hautes personnalités politiques dont les vice-présidents de l'Union.«C'est un bon exemple. Dans les autres pays, cette alternance fait après des déchirements et des morts. Ce qui n'est pas l e cas aux Comores. I l faut se féliciter», a encore dit Mourad Taiati, rappelant que la cérémonie coïncide avec l a naissance de l'organisation panafricaine, le 25 mai 1963 à Addis Abeba.L'Union africaine qui cordonnait les efforts de la communauté internationale, assistait les autorités comoriennes dans la mise en œuvre du chronogramme. Les partenaires des Comores avaient apporté les % des fonds destinés au dernier processus électoral. «Les Comores sont à l a croisée des chemins. Je souhaite qu'elles ne tombent pas dans l es conflits récurrents de compétences. Il y a une constitution, j e pense qu'il faut maintenant penser au développement », a ajouté le diplomate de l'Ua. _
A.S.KEMBA:albalad