Le régime du colonel Mouammar Kaddafi a accusé samedi l'Otan de tuer des civils dans la cité pétrolière de Brega, dans l'est de l...
Le régime du colonel Mouammar Kaddafi a accusé samedi l'Otan de tuer des civils dans la cité pétrolière de Brega, dans l'est de la Libye, au moment où des figures du football libyen annonçaient leur ralliement à la rébellion.
Quinze personnes ont été tuées et plus de 20 autres blessées dans un raid de l'Otan qui a visé samedi des sites civils à Brega, ont rapporté samedi les médias du régime.
"La coalition atlantique croisée colonialiste a bombardé des sites civils, parmi lesquels une boulangerie et un restaurant à Brega, faisant quinze martyrs et plus de vingt blessés", a affirmé la télévision libyenne.
L'Otan a démenti aussitôt la mort de civils, affirmant que ses forces avaient visé "des cibles militaires".
"L'Otan a visé des bâtiments dans un secteur abandonné de Brega (...) Nous avons pris du temps pour observer la zone et être sûrs. Un plan méticuleux a été mis au point pour cette action", a indiqué le porte-parole de la mission de l'Alliance atlantique en Libye.
Par ailleurs samedi, trois puissantes explosions ont secoué vers 12H45 GMT le quartier de Tajoura, dans la banlieue-est de la capitale Tripoli, selon un journaliste de l'AFP, qui n'était pas en mesure dans l'immédiat de déterminer les cibles visées.
L'agence officielle libyenne Jana a de son côté fait état de cinq "citoyens" tués dans d'autres raids vendredi.
Dans son rapport quotidien, l'Alliance atlantique a indiqué avoir visé vendredi 35 cibles dont des véhicules et installations militaires dans la région de Brega, port situé à 800 km de Tripoli et à 240 km au sud-ouest du fief rebelle Benghazi.
La télévision libyenne a dénoncé une "guerre d'extermination" et des "crimes contre l'humanité" commis par l'Alliance atlantique. Le régime avait déjà accusé récemment l'Otan d'avoir tué des civils à Tripoli et Sorman (ouest).
L'Otan, qui a reconnu avoir bombardé par erreur un quartier résidentiel à Tripoli, a indiqué en revanche avoir visé lundi un site militaire à Sorman, où une résidence d'un vieux compagnon de route du colonel Kaddafi a été la cible de huit missiles, ayant tué 15 personnes dont des enfants, selon le régime.
Sur le plan politique, 17 figures du football libyen, dont des joueurs de l'équipe nationale, ont annoncé leur ralliement aux rebelles, dans un entretien accordé à la BBC depuis Jadu (ouest), un secteur tenu par les opposants au colonel Kaddafi.
Dans un pays où le football est très prisé, les défections de ces sportifs constituent un nouveau camouflet pour le "raïs", après celles de militaires et de ministres de haut rang survenues depuis le début du soulèvement il y a plus de quatre mois.
Kaddafi "n'a rien fait pour la Libye", a expliqué un des gardiens de but de l'équipe nationale, Juma Gtat. "Je lui dis: laissez nous, laissez le peuple libyen profiter de la vie dans une nouvelle Libye, une Libye de liberté", a-t-il ajouté.
Juma Gtat et l'entraîneur du grand club de Tripoli al-Ahly, Adel ben Issa, ont fait état de ces défections au cours d'un entretien accordé en présence d'autres joueurs.
Plus de quatre mois après la naissance d'une révolte transformée en conflit armé, Mouammar Kaddeafi répète à l'envi qu'il ne se soumettra pas.
Néanmoins, des responsables américains cités vendredi par le Wall Street Journal ont affirmé qu'il "envisage sérieusement" de quitter la capitale, pour une autre localité libyenne, au moment où la Cour pénale internationale se prépare à trancher lundi sur l'émission ou non d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre lui.
Une réunion de médiateurs de l'Union africaine (UA), destinée à "discuter des derniers développements du conflit en Libye et des efforts menés" pour le résoudre, est prévue par ailleurs dimanche en Afrique du Sud, selon l'Agence mauritanienne d'information. Aucune indication n'a été donnée sur d'éventuelles nouvelles propositions de ce comité.
A Washington, la Chambre des représentants américaine a infligé vendredi un revers à Barack Obama en rejetant un texte qui autorisait l'intervention militaire en Libye, un feu vert dont le président s'est jusqu'à présent passé au grand dam de parlementaires des deux bords.La Maison Blanche a aussitôt fait part de sa déception, même si le vote n'a aucune chance de mettre un terme aux bombardements américains.
Par JeuneAfriqueQuinze personnes ont été tuées et plus de 20 autres blessées dans un raid de l'Otan qui a visé samedi des sites civils à Brega, ont rapporté samedi les médias du régime.
"La coalition atlantique croisée colonialiste a bombardé des sites civils, parmi lesquels une boulangerie et un restaurant à Brega, faisant quinze martyrs et plus de vingt blessés", a affirmé la télévision libyenne.
L'Otan a démenti aussitôt la mort de civils, affirmant que ses forces avaient visé "des cibles militaires".
"L'Otan a visé des bâtiments dans un secteur abandonné de Brega (...) Nous avons pris du temps pour observer la zone et être sûrs. Un plan méticuleux a été mis au point pour cette action", a indiqué le porte-parole de la mission de l'Alliance atlantique en Libye.
Par ailleurs samedi, trois puissantes explosions ont secoué vers 12H45 GMT le quartier de Tajoura, dans la banlieue-est de la capitale Tripoli, selon un journaliste de l'AFP, qui n'était pas en mesure dans l'immédiat de déterminer les cibles visées.
L'agence officielle libyenne Jana a de son côté fait état de cinq "citoyens" tués dans d'autres raids vendredi.
L'Otan vise 35 cibles
Dans son rapport quotidien, l'Alliance atlantique a indiqué avoir visé vendredi 35 cibles dont des véhicules et installations militaires dans la région de Brega, port situé à 800 km de Tripoli et à 240 km au sud-ouest du fief rebelle Benghazi.
La télévision libyenne a dénoncé une "guerre d'extermination" et des "crimes contre l'humanité" commis par l'Alliance atlantique. Le régime avait déjà accusé récemment l'Otan d'avoir tué des civils à Tripoli et Sorman (ouest).
L'Otan, qui a reconnu avoir bombardé par erreur un quartier résidentiel à Tripoli, a indiqué en revanche avoir visé lundi un site militaire à Sorman, où une résidence d'un vieux compagnon de route du colonel Kaddafi a été la cible de huit missiles, ayant tué 15 personnes dont des enfants, selon le régime.
Sur le plan politique, 17 figures du football libyen, dont des joueurs de l'équipe nationale, ont annoncé leur ralliement aux rebelles, dans un entretien accordé à la BBC depuis Jadu (ouest), un secteur tenu par les opposants au colonel Kaddafi.
Dans un pays où le football est très prisé, les défections de ces sportifs constituent un nouveau camouflet pour le "raïs", après celles de militaires et de ministres de haut rang survenues depuis le début du soulèvement il y a plus de quatre mois.
Kaddafi "n'a rien fait pour la Libye", a expliqué un des gardiens de but de l'équipe nationale, Juma Gtat. "Je lui dis: laissez nous, laissez le peuple libyen profiter de la vie dans une nouvelle Libye, une Libye de liberté", a-t-il ajouté.
Juma Gtat et l'entraîneur du grand club de Tripoli al-Ahly, Adel ben Issa, ont fait état de ces défections au cours d'un entretien accordé en présence d'autres joueurs.
Plus de quatre mois après la naissance d'une révolte transformée en conflit armé, Mouammar Kaddeafi répète à l'envi qu'il ne se soumettra pas.
Kaddafi veut fuir Tripoli ?
Néanmoins, des responsables américains cités vendredi par le Wall Street Journal ont affirmé qu'il "envisage sérieusement" de quitter la capitale, pour une autre localité libyenne, au moment où la Cour pénale internationale se prépare à trancher lundi sur l'émission ou non d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre lui.
Une réunion de médiateurs de l'Union africaine (UA), destinée à "discuter des derniers développements du conflit en Libye et des efforts menés" pour le résoudre, est prévue par ailleurs dimanche en Afrique du Sud, selon l'Agence mauritanienne d'information. Aucune indication n'a été donnée sur d'éventuelles nouvelles propositions de ce comité.
A Washington, la Chambre des représentants américaine a infligé vendredi un revers à Barack Obama en rejetant un texte qui autorisait l'intervention militaire en Libye, un feu vert dont le président s'est jusqu'à présent passé au grand dam de parlementaires des deux bords.La Maison Blanche a aussitôt fait part de sa déception, même si le vote n'a aucune chance de mettre un terme aux bombardements américains.