Le nouveau ministre de l'Intérieur et de l'Information, Hamada Abdallah, se félicite de la réunification de la police. Il croit dur...
Le nouveau ministre de l'Intérieur et de l'Information, Hamada Abdallah, se félicite de la réunification de la police. Il croit dur comme fer que les conflits de compétences sont «derrière nous». Interview.
S Vous êtes chargé d'un département qui a connu quelques agitations à travers des affaires dont certaines ne sont toujours pas élucidées. Dans quel état d'esprit débutez-vous votre mission en tant que responsable de ce département?
Je suis serein et confiant. Je mesure le poids des responsabilités qu'on m'a confiées et promets de mettre à profit mon expérience pour répondre aux attentes. En moins de 72 heures de ma nomination, j'ai pu faire unifier la police. C'est rassurant qu'aujourd'hui nous disposons d'une seule police nationale et que les conflits à ce niveau-là relèvent du passé. C'est le vœu du chef de l'Etat qui, dès le 26 mai a donné le ton, confirmant sa vocation d'homme de paix.
S La police a été l'une des institutions les plus affectées par les conflits de compétences durant les deux derniers mandats présidentiels. De quelle garantie disposez-vous pour confirmer que c'est vraiment fini?
Ces conflits étaient toujours manœuvrés par des gens qui avaient de l'autorité. Le schéma institutionnel favorisait cela mais aujourd'hui le contexte est différent Nous n'avons plus des présidents des îles mais
plutôt des gouverneurs et l a loi fondamentale a été modifiée pour permettre au pays de s'en remettre.
S Des policiers disent ne pas se sentir impliqués dans la démarche ayant abouti à la réunification. Qu'en dites-vous?
La police est un corps qui a des responsables; ceux-là ont tous été impliqués Ceux qui ne se reconnaissent pas à travers ces responsables ne seraient pas du corps.
S Votre prédécesseur a évoqué un manque de collaboration d'un des hauts fonctionnaires du ministère à son endroit. Comment appréciez-vous cela?
Depuis j e suis l à, j 'ai remarqué une volonté manifeste de collaboration de l'ensemble des services. J'espère que cet esprit guidera tout le monde tout le temps que nous travaillerons ensemble.
S Que dites-vous des dossiers dits «chauds» notamment l'affaire Combo ou l'incendie
du domicile du directeur de la sûreté nationale?
La première affaire est actuellement entre l es mains de la cour d'assises. A ce niveau-là, aucun politique ne peut se prononcer avant l a décision de la justice. Notre souhait à tous est que la décision qui en sortira soit de nature à favoriser la paix dans le pays.
S Vous préconisez de mettre en place une unité de «policiers en boubou». C'est quoi cette unité?
Il s'agit d'une police sécrète, une brigade anticorruption en tenue civile dont la mission sera de lutter contre les dégâts causés par ce fléau. Le phénomène est tel que notre stratégie pour la combattre est de prendre l es concernés en flagrant délit et les juger rapidement Cette police aidera aussi à combattre l a débauche sous toutes ses formes.
L'on constate l'absence d'uniformisation des actes d'état civil dans l es différentes préfectures des îles. Partagez-vous ce constat?
J'ai été préfet pendant 53 jours juste avant ma nomination et j'ai constaté que le problème pour les préfectures ce n'est pas seulement cela. Il y a aussi l'archivage et la gestion même de ces structures, notamment la sécurisation des recettes. J'entends prendre des dispositions pour éliminer les abus qui caractérisent les méthodes de commande et réception des imprimés. Il y a de nombreuses anomalies de ce côté-là.
S Cela est dû à une mauvaise gestion ou à des détournements?
Je dirais p l utôt à de la mauvaise gestion. I l y a surtout le fait qu'on a mis des gens à l a place qu'il ne fallait pas en privilégiant des relations familiales et autres.
S Quelles sont vos priorités pour relancer votredépartement?
Il faut d'abord instaurer la rigueur pour l'efficacité, la rapidité et le respect des procédures. J'entends surtout alléger les procédures et les formalités d'obtention des pièces d'identité pour permettre à tous et surtout l es membres de la diaspora de pouvoir obtenir leurs cartes d'identité partout où ils se trouvent
S Parlez-nous, M. le ministre du dossier sur la décentralisation.
Le gouvernement voudrait que le vote ait lieu à la fin de l'année mais je crains des protestations s'agissant de la délimitation des circonscriptions. Je demanderais au gouvernement de prendre des dispositions pour réagir aux différents problèmes surgir.
SAMI:albalad
S Vous êtes chargé d'un département qui a connu quelques agitations à travers des affaires dont certaines ne sont toujours pas élucidées. Dans quel état d'esprit débutez-vous votre mission en tant que responsable de ce département?
Je suis serein et confiant. Je mesure le poids des responsabilités qu'on m'a confiées et promets de mettre à profit mon expérience pour répondre aux attentes. En moins de 72 heures de ma nomination, j'ai pu faire unifier la police. C'est rassurant qu'aujourd'hui nous disposons d'une seule police nationale et que les conflits à ce niveau-là relèvent du passé. C'est le vœu du chef de l'Etat qui, dès le 26 mai a donné le ton, confirmant sa vocation d'homme de paix.
S La police a été l'une des institutions les plus affectées par les conflits de compétences durant les deux derniers mandats présidentiels. De quelle garantie disposez-vous pour confirmer que c'est vraiment fini?
Ces conflits étaient toujours manœuvrés par des gens qui avaient de l'autorité. Le schéma institutionnel favorisait cela mais aujourd'hui le contexte est différent Nous n'avons plus des présidents des îles mais
plutôt des gouverneurs et l a loi fondamentale a été modifiée pour permettre au pays de s'en remettre.
S Des policiers disent ne pas se sentir impliqués dans la démarche ayant abouti à la réunification. Qu'en dites-vous?
La police est un corps qui a des responsables; ceux-là ont tous été impliqués Ceux qui ne se reconnaissent pas à travers ces responsables ne seraient pas du corps.
S Votre prédécesseur a évoqué un manque de collaboration d'un des hauts fonctionnaires du ministère à son endroit. Comment appréciez-vous cela?
Depuis j e suis l à, j 'ai remarqué une volonté manifeste de collaboration de l'ensemble des services. J'espère que cet esprit guidera tout le monde tout le temps que nous travaillerons ensemble.
S Que dites-vous des dossiers dits «chauds» notamment l'affaire Combo ou l'incendie
du domicile du directeur de la sûreté nationale?
La première affaire est actuellement entre l es mains de la cour d'assises. A ce niveau-là, aucun politique ne peut se prononcer avant l a décision de la justice. Notre souhait à tous est que la décision qui en sortira soit de nature à favoriser la paix dans le pays.
S Vous préconisez de mettre en place une unité de «policiers en boubou». C'est quoi cette unité?
Il s'agit d'une police sécrète, une brigade anticorruption en tenue civile dont la mission sera de lutter contre les dégâts causés par ce fléau. Le phénomène est tel que notre stratégie pour la combattre est de prendre l es concernés en flagrant délit et les juger rapidement Cette police aidera aussi à combattre l a débauche sous toutes ses formes.
L'on constate l'absence d'uniformisation des actes d'état civil dans l es différentes préfectures des îles. Partagez-vous ce constat?
J'ai été préfet pendant 53 jours juste avant ma nomination et j'ai constaté que le problème pour les préfectures ce n'est pas seulement cela. Il y a aussi l'archivage et la gestion même de ces structures, notamment la sécurisation des recettes. J'entends prendre des dispositions pour éliminer les abus qui caractérisent les méthodes de commande et réception des imprimés. Il y a de nombreuses anomalies de ce côté-là.
S Cela est dû à une mauvaise gestion ou à des détournements?
Je dirais p l utôt à de la mauvaise gestion. I l y a surtout le fait qu'on a mis des gens à l a place qu'il ne fallait pas en privilégiant des relations familiales et autres.
S Quelles sont vos priorités pour relancer votredépartement?
Il faut d'abord instaurer la rigueur pour l'efficacité, la rapidité et le respect des procédures. J'entends surtout alléger les procédures et les formalités d'obtention des pièces d'identité pour permettre à tous et surtout l es membres de la diaspora de pouvoir obtenir leurs cartes d'identité partout où ils se trouvent
S Parlez-nous, M. le ministre du dossier sur la décentralisation.
Le gouvernement voudrait que le vote ait lieu à la fin de l'année mais je crains des protestations s'agissant de la délimitation des circonscriptions. Je demanderais au gouvernement de prendre des dispositions pour réagir aux différents problèmes surgir.
SAMI:albalad