De plus en plus, les petits commerces se doivent d'être aux normes, tantôt commerciales, tantôt administratives et même fiscales. Au poi...
De plus en plus, les petits commerces se doivent d'être aux normes, tantôt commerciales, tantôt administratives et même fiscales. Au point que ces petites structures ne savent plus où donner de la tête.Contrôles sur contrôles, elles se sentent harcelées La faute à qui ? « La faute au département» accusent déjà nombre d'entre eux.Des campagnes de contrôle sont régulièrement menées par les inspecteurs qui luttent contre le travail dissimulé. « Un véritable fléau», selon ces derniers. « C'est avant tout un casse-tête pour nous qui sommes chargés de relever les délits », avoue un des fonctionnaires, « on ne sait pas toujours comment "dépatouiller" certaines situations qui demandent souvent des dons de déduction ». À Mayotte, il est courant que les petites structures fassent appel à l'entraide familiale pour tenir la boutique, mais comment arriver à distinguer le vrai du faux ? Ainsi, certains commerçants se plaignent de quelques pratiques: Yasmin, commerçante de Mtsapéré, dénonce fermement le comportement de certains gendarmes qui « désinforment » : Ces derniers expliquent que désormais, l a l oi s'applique sans aucune tolérance : Un membre de l a famille qui aide dans une boutique est systématiquement qualifié de ''travailleur au noir''. Or, la loi dit que pour être considéré comme salarié, certains éléments doivent être réunis : La présence d'une rémunération .« Il ne faut pas afficher ''soldes'' mais ''promotions'' », continue-t-il, évoquant l'obligation du respect du calendrier des soldes établi par la l oi. Autres problèmes récurrents : L'affichage des prix, « sur une trentaine de petits magasins visités, les deux tiers n'ont pas de prix affichés », d'après Jean-Louis*, un expert du secteur, ou encore les questions de respect de normes d'hygiène et de sécurité. Qu'on parle d'extincteurs, d'agencement, d'hygiène ou de propreté, certaines normes impliquent un coût que peu de ''petits commerçants'' semblent prêts à assumer. La direction du travail ainsi que les services vétérinaires se retrouvent donc à faire systématiquement des mises en garde lors de leurs visites. Mais après l es avertissements, c'est l a répression qui entrera en vigueur, ce qui risque de condamner à disparaître de nombreuses doukas.
Les petites boutiques font vivre de nombreuses famiiles.« Une fois que la direction du travail et les services de l'ordre ont exercé leur pression, c'est au tour de la répression des fraudes de ''ramener sa fraise'' », râle un jeune entrepreneur de Mamoudzou.
*prénom d'emprunt NDLR:albalad
Les petites boutiques font vivre de nombreuses famiiles.« Une fois que la direction du travail et les services de l'ordre ont exercé leur pression, c'est au tour de la répression des fraudes de ''ramener sa fraise'' », râle un jeune entrepreneur de Mamoudzou.
*prénom d'emprunt NDLR:albalad
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